A l’étendard (Ste Jeanne d’Arc)
- Sonnez fanfares triomphales !
Sonnez canons, battez tambours !
Et vous, cloches des cathédrales,
Ebranlez-vous comme aux grands jours !
En ce moment, la France toute entière
Est debout avec ses enfants
Pour saluer comme nous la bannière
De la Pucelle d’Orléans !
Refrain : Etendard de la délivrance,
A la victoire il mena nos aïeux !
A leurs enfants il prêche l’espérance !
Fils de ces preux, chantons comme eux, (bis)
Chantons comme eux : Vive Jeanne ! Vive la France !
- Salut à la blanche bannière,
Salut, salut aux noms bénis
Du Christ et de sa sainte Mère
Inscrits par Jeanne dans ses plis.
Par eux, jadis, elle sauva la France,
Aimons-les donc comme autrefois,
Et de nouveau consacrons l’alliance
De notre épée avec la Croix ! - Quels noms fameux tu nous rappelles,
Drapeau sacré, toujours vainqueur !
Patay, Beaugency, les Tourelles,
Et Reims où tu fus à l’honneur !
A ton aspect que la France reprenne
Sa vieille foi, sa vieille ardeur,
En t’acclamant que son peuple devienne
Plus fort, plus croyant et meilleur ! - Planant au-dessus de nos têtes,
Les grands Français de tous les temps
Réclament leur part de nos fêtes,
En s’unissant à leurs enfants.
Les anciens Francs, les preux du Moyen-Age,
Et les braves des temps nouveaux,
A Jeanne d’Arc rendent le même hommage
Et lui présentent leurs drapeaux !
A Saint-Michel (sur l’air de « Reine de France »)
Ref. Prince angélique,
O, saint Michel,
La gloire antique
De France et d’Israël,
Prince d’élite,
Grand saint Michel,
Viens mettre en fuite )
notre ennemi mortel ! (bis)
- Ange de Dieu, de la hauteur sublime
Où le Très-Haut a fixé ton séjour,
Descends vers nous qui roulons vers l’abîme,
Grand Saint Michel, réponds à notre amour. - Regarde au ciel, vaillant peuple de France :
C’est de là-haut que viendra le secours.
Appelle à toi de Michel la puissance,
Il te rendra l’honneur des anciens jours.
A Toi la gloire Haendel
- A Toi la gloire, O, ressuscité,
A Toi la victoire pour l’éternité.
Brillant de lumière, l’ange est descendu,
Il roule la pierre du tombeau vaincu. - Vois le paraître, c’est Lui, c’est Jésus,
Ton sauveur, ton maître, oh, ne doute plus !
Sois dans l’allégresse, peuple du Seigneur,
Et redis sans cesse : le Christ est vainqueur ! - Craindrai-je encore ? il vit à jamais
Celui que j’adore, le prince de paix.
Il est ma victoire, mon puissant soutien,
Ma vie et ma gloire : Non, je ne crains rien.
Chantons Victoire
Refrain : Chantons victoire ! Chantons le Seigneur,
Célébrons la gloire de Jésus vainqueur.
- La terre est sauvée, gloire à l’Eternel !
Que l’hymne sacrée monte jusqu’au Ciel. - Beau comme l’aurore, le Divin Agneau,
Le Dieu que j’adore sort de son tombeau. - Brillant de lumière, l’ange est descendu ;
Il roule la pierre du tombeau vaincu. - Je veux, ô mon Maître, mon divin époux,
Mourir et renaître pour vivre avec vous !
Acclamons le Roi de gloire
Refrain : Acclamons le Roi de gloire,
Le Dieu fort, Alleluia !
Que tout chante sa victoire
Sur la mort, Alleluia !
- Un jour on le crucifie,
Et l’on scelle son tombeau :
Il se lève plein de vie,
Dans l’éclat d’un jour nouveau. - Désormais la foule humaine
Contre lui ne peut plus rien :
Dominant les cris de haine,
Il passe en faisant le bien ! - C’est en vain pour s’en défaire,
Qu’on poursuit le Dieu vivant !
On le croit sur le calvaire :
Il apparaît triomphant ! - Croyons d’une foi soumise
Qu’il est bien ressuscité,
Et qu’il donne à son Eglise
La même immortalité !
Accueillez Seigneur, je Vous prie
- Accueillez Seigneur, je Vous prie,
Les dons de tous Vos serviteurs :
En Vous offrant la blanche hostie,
Vers Vous nous élevons nos cœurs. - Le prêtre a mis dans son calice
La goutte d’eau mêlée au vin :
Offrons nos petits sacrifices
Pour les unir au Sang divin. - Que l’Esprit Saint vienne et bénisse
Ces présents offerts de bon cœur,
Pour qu’aujourd’hui ce sacrifice
Vous soit agréable, O Seigneur. - Seigneur lavez-nous des souillures
Que font en nos cœurs les péchés.
Que notre âme soit belle et pure
Et puisse avec joie Vous prier. - Daignez accepter ces offrandes
En mémoire de notre Sauveur
Et des Saints dont la gloire est grande
Auprès de vous, nos protecteurs. - Que Dieu reçoive la prière
Qui par Vous monte vers les cieux,
Pour le bien de l’Eglise entière
Et pour l’honneur de notre Dieu !
Adeste fideles
- Adeste, fideles, laeti, triumphantes :
Venite, venite in Bethleem.
Natum videte Regem angelorum.
Venite adoremus (ter) Dominum.
Natum videte Regem angelorum.
Venite adoremus (ter) Dominum. - Engrege relicto, humiles ad cunas
Vocati pastores approperant.
Et nos ovanti gradu festinemus : (
Venite adoremus (ter) Dominum. ) bis - Aeterni Parentis splendorem aeternum,
Velatum sub carne, videbimus :
Deum infantem pannis involutum : (
Venite adoremus (ter) Dominum. ) bis - Pro nobis egenum et foeno cubantem
Piis foveamus amplexibus.
Sic nos amantem quis non redamaret ? (
Venite adoremus (ter) Dominum. ) bis - Accourez, fidèles, joyeux, triomphants :
Venez, venez à Bethléem.
Voyez le roi des Anges qui vient de naître.
Venez, adorons le Seigneur. - Dociles à la voix céleste, les bergers
quittent leur troupeau et s’empressent
de visiter son humble berceau.
Et nous aussi, hâtons-nous d’y porter nos pas.
Venez, adorons le Seigneur ! - Nous verrons celui qui est la splendeur éternelle du Père,
caché sous le voile d’une chair mortelle;
Nous verrons un Dieu enfant enveloppé de langes.
Venez, adorons le Seigneur ! - Embrassons pieusement ce Dieu devenu pauvre pour nous
et couché sur la paille;
Quand il nous aime ainsi,
Comment ne pas l’aimer à notre tour ?
Venez, etc.
Adoremus In Aeternum
Refrain : Adoremus in aeternum
Sanctissimum Sacramentum.
- Laudate Dominum omnes gentes,
Laudate eum omnes populi. - Quoniam confirmata est super nos misericordia ejus,
Et veritas Domini manet in aeternum. - Gloria Patri, gloria Filio,
gloria Spiritui Sancto. - Sicut erat in principio, et nunc et semper,
Et in saecula saeculorum. Amen.
Adoro Te devote
- Adoro te devote, / latens Deitas,
Quae sub his figuris / vere latitas :
Tibi se cor meum / totum subjicit,
Quia te contemplans / totum deficit. - Visus, tactus, gustus / in te fallitur,
Sed auditu solo / tuto creditur :
Credo quidquid dixit / Dei Filius :
Nil hoc Veritatis / verbo verius. - In Cruce latebat / sola Deitas,
At hic latet simul / et humanitas;
Ambo tamen credens / atque confitens,
Peto quod petivit / latro paenitens. - Plagas, sicut Thomas, / non intueor :
Deum tamen meum / te confiteor :
Fac me tibi semper / magis credere,
In te spem habere, / te diligere. - O memoriale / mortis Domini,
Panis vivus, vitam / praestans homini,
Praesta meae menti / de te vivere,
Et te illi semper / dulce sapere. - Pie Pellicane, / Jesu Domine,
Me immundum munda / tuo sanguine,
Cujus una stilla / salvum facere
Totum mundum quit-ab omni scelere. - Jesu, quem velatum / nunc aspicio,
Oro, fiat illud, / quod tam sitio :
Ut te revelata / cernens facie,
Visu sim beatus / tuae gloriae. Amen.
Aimer, c’est tout donner
(paroles d’après Ste Thérèse et St Paul)
Ref. Aimer, c’est tout donner, aimer, c’est tout donner, aimer, c’est tout donner, et se donner soi-même.
- Quand je parlerais
Les langues des hommes et des anges,
Si je n’ai pas l’Amour,
Je suis comme l’airain qui sonne
Ou la cymbale qui retentit… - Si je prophétisais
Et connaissais tous les mystères,
Si j’avais la foi
A transporter les montagnes,
Sans l’Amour, je ne suis rien… - Quand je distribuerais
Ce que je possède en aumônes,
Et si je livrais
Mon corps à brûler dans les flammes,
Cela ne me sert de rien…
Ame du Christ
Ame du Christ, sanctifiez-moi ;
Corps du Christ, sauvez-moi ;
Sang du Christ, enivrez-moi ;
Eau du côté du Christ, lavez-moi.
Anima Christi, sanctifica me;
Corpus Christi, salva me;
Sanguis Christi, inebria me;
Aqua lateris Christi, lava me.
Passion du Christ, fortifiez-moi ;
O bon Jésus, exaucez-moi ;
Dans vos blessures, cachez-moi ;
Ne permettez pas que je sois séparé de vous.
Passio Christi, conforta me;
O bone Jesu, exaudi me;
Intra vulnera tua, absconde me;
Ne permittas a te me separari.
De l’ennemi, défendez-moi ;
A ma mort, appelez-moi ;
Ordonnez-moi de venir à Vous
Pour qu’avec vos saints je Vous loue
Dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Ab hoste maligno, defende me;
In hora mortis meæ, voca me;
Et lube me venire ad te,
Ut cum sanctis tuis laudem te
Per infinita sæcula sæculorum, amen.
Angelus de la Salette
- L’ange de Dieu dit à Marie
En s’inclinant avec ferveur
Que l’Esprit-Saint l’avait choisie
Pour être Mère du Sauveur.
Refrain : Je vous salue entre toutes bénie,
Du Tout-Puissant la grâce est avec vous.
Mère de Dieu protégez notre vie
A notre mort, Vierge, priez pour nous.
A notre mort, Vierge, priez pour nous.
Priez pour nous.
- Voici lui répondit Marie,
L’humble servante du Seigneur.
Sa volonté soit accomplie :
Daigne venir, ô Rédempteur. - Quittant le trône de sa gloire,
Ainsi le Verbe s’est fait chair,
Et comme victime expiatoire,
Au sein du monde il s’est offert. - Priez pour nous, divine Mère,
Priez sans cesse votre Fils,
Que nous soyons sur cette terre
Dignes du ciel qu’il a promis.
Les anges dans nos campagnes
- Les anges dans nos campagnes
Ont entonné l’hymne des cieux,
Et l’écho de nos montagnes
Redit ce chant mélodieux :
Refrain: Gloria in excelsis Deo !
- Bergers, pour qui cette fête ?
Quel est l’objet de tous ces chants ?
Quel vainqueur, quelle conquête
Méritent ces cris triomphants : - Ils annoncent la naissance
Du libérateur d’Israël,
Et pleins de reconnaissance,
Chantent en ce jour solennel : - Cherchons tous l’heureux village
Qui L’a vu naître sous ses toits ;
Offrons-Lui le tendre hommage
Et de nos cœurs, et de nos voix. - Dans l’humilité profonde
Où vous paraissez à nos yeux,
Pour Vous louer, Dieu du monde,
Nous redirons ce chant joyeux : - Déjà par la voix des anges
Par l’hymne des Chérubins,
L’homme connaît la louange
Qui se chante aux parvis divins. - Dociles à leur exemple,
Seigneur nous viendrons désormais,
Au milieu du Temple,
Chanter avec eux vos bienfaits.
Antiennes à la Sainte Vierge
Alma Redemptoris Mater (de l’Avent à la Purification)
Alma Redemptoris Mater, quae pervia caeli porta manes,
Et stella maris, succurre cadenti surgere qui curat populo:
Tu quae genuisti, natura mirante, tuum sanctum Genitorem:
Virgo prius ac posterius, Gabrielis ab ore sumens illud ave, peccatorum miserere.
Ave Regina Caelorum (de la Purification au Jeudi Saint)
Ave Regina caelorum,
Ave Domina Angelorum:
Salve radix, salve porta,
Ex qua mundo lux est orta:
Gaude Virgo gloriosa,
Super omnes speciosa:
Vale, o valde decora,
Et pro nobis Christum exora.
Salut, reine des cieux,
Salut, reine des anges,
Salut, tige féconde, porte du ciel,
De qui la lumière est venue dans le monde.
Réjouissez-vous, vierge glorieuse,
Belle entre toutes les femmes !
Salut, splendeur radieuse,
Implorez le Christ pour nous.
Regina Caeli (du Samedi Saint à la Trinité)
Regina Caeli, laetare, alleluia:
Quia quem meruisti portare, alleluia.
Resurrexit, sicut dixit, alleluia:
Ora pro nobis Deum, alleluia.
Salve Regina (de la Trinité à l’Avent)
Salve, Regina, mater misericordia, vita, dulcedo, et spes nostra salve. Ad te clamamus, exsules filii Hevae. Ad te suspiramus, gementes et flentes, in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria.
Attende Domine
Refrain : Attende Domine, et miserere, Quia peccavimus tibi.
Tournez-vous vers nous Seigneur, ayez pitié, car nous avons péché contre Vous.
- At te Rex summe, omnium Redemptor,
Oculos nostros sublevamus flentes:
Exaudi Christe, supplicantum preces.
Vers Vous, Roi suprême, ô Rédempteur de tous,
nous levons les yeux tout embués de larmes;
Ecoutez, ô Christ, nos instantes prières. - Dextera Patris, lapis angularis,
Via salutis janua caelestis,
Abluae nostri maculas delicti.
O droite du Père, pierre d’angle,
chemin du salut, porte du ciel,
lavez en nos cœurs les souillures du mal. - Rogamus, Deus, tuam majestatem:
Auribus sacris gemitus exaudi:
Crimina nostra placidus indulge.
Nous prions, ô Dieu, votre toute-puissance :
Vous qui êtes saint, écoutez nos sanglots,
Vous qui êtes doux, pardonnez nos péchés. - Tibi fatemur crimina admissa:
Contriti corde pandimus occulta:
Tua Redemptor, pietas ignoscat.
4. Nous Vous avouons les fautes commises ;
d’un cœur contrit nous Vous dévoilons nos péchés ;
Ô Rédempteur, que Votre clémence pardonne.5. Innocens captus, nec repugans ductus,
Testibus falsis pro impiis damnatus:
Quos redemisti, tu conserva Christe.
5. Arrêté innocent et emmené sans résistance,
Vous avez été condamné pour les pécheurs par de faux témoins ;
Ô Christ, conservez ceux que Vous avez rachetés.
Au nom du Père
- Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
Seigneur, mon âme T’adore,
Par les clartés de l’aurore :
Béni soit Dieu, Créateur du soleil qui luit. - Béni soit Dieu par la plaine, les bois et les monts,
Et par les douces rosées,
Par la chaleur des journées,
Et la fraîcheur qui, le soir, remplit nos vallons. - Béni soit Dieu par la houle, la mer et le vent,
Et par les eaux souterraines
Qui vont jaillir aux fontaines :
Béni soit Dieu par la source au filet d’argent. - Béni soit Dieu par l’aiglon qui s’envole aux cieux,
L’oiseau caché sous la feuille,
Et dont la voix se recueille
Avant de dire au Seigneur un merci joyeux. - Béni soit Dieu par le chant profond des métiers,
Les durs labours de la terre
Et les moissons nourricières.
Béni soit Dieu à la ferme et sur les chantiers.
Ave Maria de Fatima
Refrain :Ave, ave, ave Maria (bis)
- Dans la lande claire,
Sur un arbrisseau,
La Dame en lumière
Parle aux pastoureaux. - C’est la Vierge Mère
Qui pour nous sauver
Descend sur la terre
Et vient nous parler. - Des maux de la guerre,
L’Europe souffrait,
Et l’Europe entière
En sang se montrait. - Le mal à combattre,
Ce sont nos péchés.
Aux trois petits pâtres,
Marie dit « Priez, - Priez pour le monde
Rempli de pécheurs.
Que la grâce abonde
Dans les pauvres cœurs. - Par vos sacrifices,
Payez le tribut,
Soyez les prémices
De l’humain salut ! » - Disons le rosaire,
Convertissons-nous !
Au ciel, notre Mère
Nous conduira tous.
Ave Maris Stella
- Ave maris stella,
Dei Mater alma
Atque semper Virgo, (
Felix caeli porta. ) bis - Sumens illud Ave
Gabrielis ore,
Funda nos in pace, (
Mutans Hevae nomen. ) bis - Solve vincla reis,
Profer lumen caecis;
Mala nostra pelle, (
Bona cuncta posce. ) bis - Monstra t(e) esse matrem,
Summat per te preces
Qui pro nobis natus (
Tullit esse tuus. ) bis - Virgo singularis,
Inter omnes mitis,
Nos culpis solutos (
Mites fac et castos. ) bis - Vitam praesta puram,
Iter para tutum,
Ut videntes Jesum (
Semper collaetemur. ) bis - Sit laus Deo Patri,
Summo Christo decus,
Spiritui Sancto (
Tribus honor unus. ) bis
Amen.
Salut, étoile de la mer,
Mère de Dieu féconde,
Salut, ô toujours Vierge,
Porte heureuse du ciel !
Vous qui de Gabriel
Avez reçu l’Ave,
Fondez-nous dans la paix,
Changeant le nom d’Ève.
Délivrez les captifs,
Éclairez les aveugles,
Chassez loin tous nos maux,
Demandez tous les biens.
Montrez en vous la Mère,
Vous-même offrez nos vœux
Au Dieu qui, né pour nous,
Voulut naître de vous.
O Vierge incomparable,
Vierge douce entre toutes,
Affranchis du péché,
Rendez-nous doux et chastes
Donnez une vie pure,
Préparez un chemin sûr,
Pour que voyant Jésus
Notre liesse soit éternelle.
Louange à Dieu le Père,
Gloire au Christ souverain,
Louange au Saint-Esprit,
Aux trois un seul hommage
Ave Verum
Ave verum Corpus, natum de Maria Virgine :
Vere passum, immolatum in cruce pro homine :
Cujus latus perforatum fluxit aqua et sanguine :
Esto nobis praegustatum mortis in examine.
O Jesu dulcis ! O Jesu pie ! O Jesu fili Mariae.
Honneur à Vous, Corps véritable, né de la Vierge Marie, qui avez vraiment souffert, Immolé en croix pour l’homme. Votre côté fut transpercé, laissant couler l’eau et le sang. Soyez pour nous un avant-goût du ciel, lorsque nous mourrons. O, Jésus très doux! O, Jésus très bon! O, Jésus, Fils de Marie!
C’est le Christ le Roi de gloire
C’est le Christ, le roi de gloire,
C’est le Christ le roi des cieux !
Tous unis chantons victoire,
Tous vers lui levons les yeux.
Chants d’amour et chants de fête,
Chants d’espoir montez joyeux :
Christ pour vous bénir s’apprête,
Seul seigneur et roi des cieux.
L’aube pâle chante encore
Chaque jour son nom béni;
Chaque jour la blonde aurore
Dit son nom à l’infini;
L’astre d’or, brûlant la grêve
De son disque au feu sanglant,
Va clamer sans fin ni trêve
Sa grandeur dans tous les temps.
Christ, Seigneur et Roi du monde,
Qui créas le ciel un jour,
Qui creusas la mer profonde
Et semas le pur amour,
Garde-nous de toutes fièvres,
Pleurs amers, tristes rancoeurs:
Mets Ta grâce sur nos lèvres,
Mets Ta force dans nos cœurs.
C’est le mois de Marie
Refrain : C’est le mois de Marie,
C’est le mois le plus beau.
A la Vierge chérie,
Disons un chant nouveau.
- Ornons le sanctuaire
De nos plus belles fleurs ;
Offrons à notre Mère
Et nos chants et nos cœurs. - De la saison nouvelle
Qui dira les attraits !
Marie est bien plus belle,
Plus doux sont ses bienfaits. - L’étoile bienfaisante
Qui scintille au matin
Est moins éblouissante
Que son front tout divin. - Qu’une éclatante aurore
Brille au loin dans les cieux,
Elle est plus belle encore,
Son nom est plus gracieux. - Au vallon solitaire,
Le lis, en sa blancheur,
De cette Vierge Mère
Retrace la candeur. - Aimable violette,
Ta modeste beauté
Est l’image parfaite
De son humilité. - La rose épanouie
Aux premiers feux du jour
Nous redit de Marie
L’inépuisable amour. - O Vierge, viens toi-même,
Viens semer en nos cœurs
Les vertus dont l’emblème
Se découvre en ces fleurs. - Et quand la dernière heure
Viendra finir nos ans,
Dans la sainte demeure,
Introduis tes enfants.
C’est Toi Jésus le pain rompu
Ref. C’est Toi Jésus le pain rompu livré pour nos péchés ;
C’est Toi Seigneur, notre unité, Jésus ressuscité.
- Jésus, la nuit qu’il fut livré, rompit le pain et dit :
« Prenez, mangez, voici mon corps livré pour l’univers » - Jésus, la nuit qu’il fut livré, montra le vin et dit :
« Prenez, buvez, voici mon sang versé pour l’univers. - « Je suis le Pain qui donne vie ; qui croit en Moi vivra,
Et je le ressusciterai au jour de Mon retour. »
Chant de la promesse
- Devant tous je m’engage,
Sur mon honneur,
Et je Te fais hommage
De moi, Seigneur.
Refrain: Je veux t’aimer sans cesse,
De plus en plus,
Protège ma promesse,
Seigneur Jésus.
- Je jure de Te suivre
En fier chrétien,
Et tout entier je livre
Mon coeur au Tien. - Je suis de Tes apôtres,
Et chaque jour
Je veux aider les autres
Pour Ton amour. - Fidèle à ma patrie
Je le serai,
Tous les jours de ma vie
Je servirai. - Ta règle a sur nous-mêmes
Un droit sacré;
Je suis faible, Tu m’aimes,
Je maintiendrai.
Chant de pélerinage
Refrain: Alleluia, Marie t’appelle,
Gloire, honneur au Christ-Roi !
1/ Je vous adore, mon Seigneur et mon Dieu, (bis)
Dieu de lumière Divine Majesté, (bis)
Vos créatures chantent Votre Splendeur! (bis)
2/ Je vous adore, Mon Seigneur et mon Dieu,
Par la souffrance sur l’arbre de la Croix,
Jésus, Vous êtes l’instrument su Salut !
3/ Je vous adore, Mon Seigneur et mon Dieu,
Sauveur du monde, maître de l’univers,
Votre puissance soumettra les nations !
4/ Je vous adore, Mon Seigneur et mon Dieu,
Dans la détresse, en Vous je me confie,
Je m’abandonne à votre volonté !
5/ Je vous adore, Mon Seigneur et mon Dieu,
Vous mon refuge soyez mon réconfort ,
En vous mon âme trouvera le repos !
6/ Je vous adore, Cœur Sacré de Jésus,
Faites que j’aime tout ce que Vous aimez,
Et venez prendre possession de mon cœur !
7/ O Notre Dame ranimez notre foi,
Dans les épreuves gardez nous l’espérance,
Vierge Marie donnez nous Charité !
8/ En pèlerinage Saint Louis guide nos pas,
Devant nos marches déploie ton étendard,
Autour de Pierre forme notre unité !
9/ Ô Sainte Jeanne apprends-nous à prier,
Par ton exemple sanctifie notre ardeur,
Sainte de France sauve notre patrie !
10/ Michel Archange éclairez nos chemins,
Prince des anges, venez nous secourir,
De par le monde, terrassez le Malin !
Chantez, chantez Joseph
- Chantez, chantez Joseph,
O chœurs joyeux des anges.
Chrétiens à leurs concerts,
Unissez vos louanges.
En triomphants accords,
Exaltez les vertus
Du saint que le Très-Haut
Fit père de Jésus. - Son Dieu s’est fait Enfant :
Heureux, il le contemple.
Soudain il faut s’enfuir,
Plus tard le perdre au temple ;
Mais il va le revoir
Au milieu des docteurs :
Ainsi pour lui le Ciel
Mêlait la joie aux pleurs. - Voici nos vœux ardents,
O trinité bénie :
Que la main de Joseph
Nous ouvre la Patrie,
Et que, formant la cour
De notre protecteur,
Nous chantions l’hymne saint
Dans l’éternel bonheur.
Chez nous, soyez Reine
Refrain : Chez nous, soyez Reine,
Nous sommes à vous ;
Régnez en souveraine
Chez nous, chez nous.
Soyez la madone
Qu’on prie à genoux,
Qui sourit et pardonne
Chez nous, chez nous.
- Salut, ô Notre-Dame,
Nous voici devant Vous,
Pour confier nos âmes
A votre cœur si doux. - Vous êtes notre Mère,
Portez à votre Fils
La fervente prière
De vos enfants chéris. - L’Archange qui s’incline
Vous loue au nom du ciel.
Donnez la paix divine
A notre cœur mortel. - Gardez, ô Vierge pure,
O Cœur doux entre tous
Nos âmes sans souillure,
Nos cœurs vaillants et doux. - Dites à ceux qui peinent
Et souffrent sans savoir
Combien lourde est la haine,
Combien doux est l’espoir. - Lorsque la nuit paisible
Nous invite au sommeil,
Près de nous, invisible,
Restez jusqu’au réveil. - Soyez pour nous la Reine
De douce charité,
Et bannissez la haine
De toute la cité. - A notre heure dernière
Accueillez dans les cieux
A la maison du Père
Notre retour joyeux.
Les chœurs angéliques
- Voici la Noël ! Au fond d’une étable
Repose endormi, Le Dieu tout aimable.
Dans son pauvre et laid berceau,
Que l’Enfant Divin est beau !
La Vierge Marie,
Contemple, ravie,
Son Jésus, son doux Enfant,
Fils du Tout-Puissant.
Et là-haut, dans les cieux,
Retentit le chant joyeux !
Refrain :
Les chœurs angéliques ont chanté : Noël !
Mêlons nos cantiques aux accents du ciel ! Noël !
Noël ! Noël ! Chantons tous : Noël ! bis
- Quel amour extrême !
Notre Dieu lui-même
Se fait l’un de nous !
Il n’est que tendresse,
Aimable faiblesse,
Pour nous sauver tous ! - Vêtus de clarté, des Anges sans nombre
Planaient dans les cieux illuminant l’ombre.
Ils chantaient : « Gloire au grand Dieu !
Paix sur la terre en tout lieu !
Le divin Messie
Est né de Marie ! »
Et les bergers sont venus
Adorer Jésus.
Au Sauveur, tout comme eux,
Présentons nos humbles vœux !
(Refrain)
2. Dans la pauvre étable,
Le Dieu charitable
Pour nous vint souffrir !
A la sainte Table,
D’un pain délectable,
Il nous vient nourrir ! - Réjouissons-nous, car le tabernacle,
C’est la crèche encor, où par un miracle,
D’un peu de pain la blancheur
Cache notre doux Sauveur.
Et tous les saints anges,
Sous de nouveaux langes,
Retrouvent là sur l’autel,
Dieu l’Emmanuel !
Avec eux, nuit et jour,
Bénissons le Dieu d’amour !
(Refrain)
3. Rempli de tendresse,
Il nous tend sans cesse
Ses deux petits bras !
Et sa voix si belle
Toujours nous appelle !
Ah ! Ne tardons pas !
Christus vincit
Christus vincit
Christus regnat
Christus, Christus imperat
- Benedicto, summo pontifici et universali papae,
Pax, vita et salus perpetua
A Benoît, souverain pontife et pape pour la terre entière,
La paix, la vie et le salut éternel ! - Ludovico episcopo et omni clero sibi commisso,
Pax, vita et salus perpetua
A Louis, évêque, et à tous les clercs sous son autorité,
La paix, la vie et le salut éternel ! - Tempora bona veniant, pax Christi veniat,
Regnum Christi veniat !
Que viennent des temps heureux, que vienne la paix du Christ, que vienne le règne du Christ !
Cœur de Jésus, notre chef
- Cœur de Jésus, notre chef, notre frère,
Apprenez-nous à être généreux,
Et dédaigneux d’un labeur mercenaire,
A vous servir comme on doit servir Dieu.
Cœur de Jésus… - Apprenez-nous ce qui fait l’âme grande,
La noble horreur de la vulgarité,
Quand à l’amour, honte à qui Vous marchande :
Apprenez-nous à donner sans compter… - Apprenez-nous maître des heures dures
A travailler sans chercher le repos,
A guerroyer sans souci des blessures,
Pour soutenir l’honneur de Vos drapeaux. - Apprenez-nous comment on se dépense,
Comment pour vous on s’use de son mieux,
Sans désirer aucune récompense,
Que de savoir qu’on fait ce que Dieu veut.
Cœur sacré de Jésus
- Cœur sacré de Jésus, que Votre règne arrive.
Cœur sacré de Jésus, je crois en Votre amour pour moi,
Cœur sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous. - Cœur sacré de Jésus, Vous êtes mon refuge,
Cœur sacré de Jésus, ayez toujours pitié de moi,
Cœur sacré de Jésus, je me consacre à Vous. - Cœur sacré de Jésus, gardez la sainte Eglise,
Cœur sacré de Jésus, semez partout la paix, la foi,
Cœur sacré de Jésus, le monde espère en Vous.
Comme une biche
- Comme une biche qui désire l’eau vive,
Ainsi mon âme Te cherche, ô mon Dieu.
Elle a soif de Toi, Dieu de toute vie.
Quand viendrai-je et verrai-je la face de Dieu ? (bis) - Mes larmes sont ma nourriture, jour et nuit ;
Pendant qu’on me dit chaque jour : Ou est Dieu ?
Il me sauvera, il verra ma foi
C’est par le baptême qu’il me sanctifie (bis) - Donne-moi ta Lumière et ta Vérité,
Qu’elles me conduisent vers ta sainte montagne;
Qu’elles guident mes pas pour marcher vers Toi
Vers ta sainte montagne, lieu de ta demeure. (bis) - Je m’avancerai vers l’autel du Seigneur,
J’exulterai, le louerai, lui mon Dieu.
Il est mon rocher, le Dieu de ma joie,
Le salut de ma face, mon maître et Seigneur ! (bis)
Cor dulce
- Cor dulce, cor amabile,
Amore nostri saucium,
Amore nostri languidum,
Fac sis mihi placabile. - Vindex reis irascitur
Deus sed, ut te respicit
Placatus iras agjicit
Et fulmen obliviscitur. - Jesu, Patris cor unicum,
Puris amicum mentibus,
Puris amandum cordibus,
In corde regnes omnium.
Couronnée d’étoiles
R: Nous te saluons, ô toi Notre Dame,
Marie Vierge Sainte que drape le soleil,
Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas.
En toi nous est donnée l’aurore du Salut.
- Marie, Eve nouvelle et joie de ton Seigneur,
Tu as donné naissance à Jésus le sauveur
Par toi, nous sont ouvertes les portes du jardin,
Guide-nous en chemin, Etoile du matin. - Tu es restée fidèle, mère au pied de la croix,
Soutiens notre espérance et garde notre foi.
Du côté de ton Fils, tu as puisé pour nous
L’Eau et le sang versés qui sauvent du péché. - Quelle fut la joie d’Eve lorsque tu es montée,
plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées,
Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie,
De contempler en Toi la promesse de vie. - O vierge immaculée, préservée du péché,
En ton âme, en ton corps, tu entres dans les cieux,
Emportée dans la gloire, sainte reine des cieux,
Tu nous accueilleras un jour auprès de Dieu.
Creator Alme Siderum
- Creator Alme siderum,
aeterna lux credentium,
Jesu, redemptor omnium,
intende votis supplicum. - Qui daemonis ne fraudibus
periret orbis, impetu
armoris actus, languidi
mundi medela factus es. - Commune qui mundi nefas
ut expiares, ad crucem
e virginis sacrario
intacta prodis victima. - Virtus, honor, laus, gloria
deo patri cum Filio
sancto simul paraclito,
In saeculorum saecula. Amen.
Auguste créateur des astres,
soleil éternel des croyants,
O Jésu, rédempteur des hommes
écoutez nos vœux suppliants.
Pour que la ruse du démon
ne fît point périr l’univers,
poussé par l’amour, vous vous fîtes
remède du monde malade.
Expiant le péché du monde,
vous vous avancez vers la croix,
sortant du temple virginal,
en victime sans nulle tache.
Puissance, honneur, louange et gloire
a Dieu le Père et à son Fils,
comme à l’Esprit consolateur
tout au long des siècles des siècles.
Dans cette étable
- Dans cette étable,
Que Jésus est charmant,
Qu’il est aimable
Dans son abaissement.
Que d’attraits à la fois !
Tous les palais des rois
N’ont rien de comparable
Aux beautés que je vois
Dans cette étable. - Que sa puissance
Paraît bien en ce jour,
Malgré l’enfance
Où Le réduit l’amour !
Le monde racheté,
Et tout l’enfer dompté,
Font voir qu’à sa naissance
Rien n’est si redouté
Que sa puissance. - Touchant mystère !
Jésus souffrant pour nous,
D’un Dieu sévère
Apaise le courroux.
Du Testament nouveau
Il est le Doux Agneau ;
Il doit sauver la terre,
Portant notre fardeau :
Touchant mystère ! - S’Il est sensible,
Ce n’est qu’à nos malheurs ;
Le froid pénible
Ne cause point ses pleurs.
Mon cœur a tant d’attraits
A de si doux bienfaits,
A ce charme invincible,
Doit céder désormais,
S’il est sensible. - Ah ! Je Vous aime !
Vous vous cachez en vain,
Beauté suprême,
Jésus, Enfant divin !
Vous êtes à mes yeux
Le puissant Roi des cieux,
Le Fils de Dieu lui-même,
Descendu dans ces lieux :
Ah ! Je Vous aime !
Dans une étable obscure Praetorius
- Dans une étable obscure,
Sous le ciel étoilé
Et d’une Vierge pure,
Un doux Sauveur est né.
Le Seigneur Jésus-Christ
Est né dans une crèche,
Quand a sonné minuit. - Tandis que les Rois mages,
Tandis que les bergers
Lui portent leurs hommages,
Portons-Lui nos baisers.
Le Seigneur Jésus-Christ
Saura bien nous sourire,
En cette heureuse nuit. - Plein d’une foi profonde,
Le monde est à genoux !
Frêle Majesté blonde,
Etends les mains sur nous !
O Jésus tout petit,
Le monde entier t’acclame,
Dans l’adorable nuit.
Depuis l’aube
- Depuis l’aube où sur la terre
Nous t’avons revu debout,
Tout renaît dans la lumière,
O Jésus, reste avec nous ! - Si parfois sur notre route,
Nous menace le dégoût,
Dans la nuit de notre doute,
O Jésus, marche avec nous ! - Tu cherchais les misérables,
Ton amour allait partout :
Viens t’asseoir à notre table,
O Jésus, veille avec nous ! - Si Ta Croix nous semble dure,
Si nos mains craignent les clous,
Que Ta gloire nous rassure,
O Jésus, souffre avec nous ! - Au-delà de Ton Calvaire
Tu nous donnes rendez-vous,
Dans la joie, près de Ton Père,
O Jésus, accueille-nous !
Dieu, nous Te louons
Refrain : Dieu, nous Te louons,
Seigneur, nous T’acclamons,
Dans l’immense cortège
De tous les saints.
- Par les apôtres qui portèrent
Ta Parole de vérité,
Par les martyrs emplis de force,
Dont la foi n’a pas chancelé, - Par les pontifes qui gardèrent
Ton Eglise dans l’unité,
Et par la grâce de Tes vierges,
Qui révèle Ta sainteté, - Par les docteurs en qui rayonne
La lumière de Ton Esprit,
Par les abbés aux ruches pleines
Célébrant Ton nom jour et nuit, - Avec les saints de tous les âges,
Comme autant de frères aînés,
En qui sans trêve se répandent
Tous les dons de la charité, - Pour tant de mains pansant les plaies
En mémoire de Tes douleurs,
Pour l’amitié donnée aux pauvres,
Comme étant plus près de Ton Cœur, - Pour tant de pas aux plaines longues,
A la quête des égarés,
Pour tant de mains lavant les âmes
Aux fontaines du Sang versé, - Pour la prière et pour l’offrande
Des fidèles unis en Toi,
Et pour l’amour de Notre Dame,
Notre Mère au pied de la croix
Dieu, nous voulons chanter Ton nom Goudimel
- Dieu, nous voulons chanter ton Nom,
Toi, par qui tout commence;
Tu es le Dieu puissant et bon,
Et ta gloire est immense. - Nous Te louons dans ta splendeur,
Ô Toi qui fis les mondes,
Pour qu’à l’éclat de ta splendeur
La terre au ciel réponde. - Gloire à jamais, louange au Christ,
Mort pour sauver les hommes
Et rassembler par son Esprit
Les pécheurs que nous sommes. - Viens dans nos coeurs, O Saint-Esprit,
Pour nous conduire au Père;
C’est ton Eglise qui conduit
La barque de saint-Pierre. - Lorsque viendra l’éternité
Au terme de l’histoire,
Nous chanterons la Trinité,
Son éternelle gloire !
Jésus, qui vient de terminer
- Jésus, qui vient de terminer
Son oeuvre salutaire,
Laissant le monde pardonné,
S’élève de la terre. - Du sol qui but les pleurs de sang,
De l’agonie amère,
Nimbé de gloire et tout puissant,
Il monte vers son Père. - Ouvrez, beaux Anges glorieux,
Les portes éternelles !
Que vos louanges dans les cieux
L’accueillent, solennelles ! - Et vous, justes, dont le cœur
Tressaille d’espérance,
Suivez les pas du Roi vainqueur :
C’est votre délivrance. - Ainsi s’envolera là-haut
Mon âme à Dieu qui l’aime ;
Mon corps, un jour, de son tombeau
Se lèvera lui-même !
Douce nuit
Musique : Mohr, Gruber, 1818.
Texte : R.P.Barjon
- Douce nuit, sainte nuit ;
Dans les cieux, l’astre luit.
Le mystère annoncé s’accomplit.
Cet enfant, sur la paille endormi,
C’est l’amour infini,
C’est l’amour infini. - C’est vers nous qu’il accourt
En un don sans retour.
De ce monde ignorant de l’amour
Où commence aujourd’hui son séjour.
Qu’il soit Roi pour toujours,
Qu’il soit Roi pour toujours. - Paix à tous ! Gloire au ciel !
Gloire au sein maternel
Qui pour nous en ce jour de Noël
Enfanta le Sauveur éternel
Qu’attendait Israël !
Qu’attendait Israël !
Du haut des cieux
- Du haut des cieux, Jetez les yeux,
Sur nous, ô très douce Marie ;
A chaque jour, Que votre amour,
Bénisse l’enfant qui vous prie !
Refrain : Ave, Ave, Ave Maria, Ave !
- Guidez nos pas, Aux durs combats,
Qu’il faut soutenir sur la terre ;
Et de Satan, Qui vous craint tant,
Daignez arrêter la colère ! - Au fond des cœurs, Céleste fleur,
Gardez la vertu défaillante ;
Et protégez, En tout danger,
Des âmes la foi chancelante ! - Préservez-nous Du saint courroux,
O Mère, trésor de tendresse !
O cœur très bon, Pour nos pardons,
Plaidez notre humaine faiblesse !
En cette nuit
- (Les bergers 🙂 En cette nuit,
D’où vient donc sur la terre
Cette vive lumière
Qui nous éblouit ?
(Les anges 🙂 Ne craignez pas,
Hâtez vos pas,
Bergers, c’est le Messie
Qui vient ici-bas ;
Courez joyeux,
Voir ce vos yeux
Jésus, né de Marie,
Tout près de ces lieux ! - (Les anges 🙂 Ce tendre enfant,
Couché dans une étable
Est le Verbe adorable,
Fils du Tout-Puissant.
(Les bergers 🙂 Ne craignons pas, … - (Les bergers 🙂 Entendez-vous
Les mille voix des anges
Célébrant ses louanges ?
Que leurs chants sont doux !
(Les anges 🙂 Ne craignez pas, … - (Les bergers 🙂 Dans leurs concerts,
De Dieu chantant la gloire,
Ils disent la victoire
Contre les enfers.
(Les anges 🙂 Ne craignez pas, … - (Les anges 🙂 Et désormais,
Tout homme sur la terre,
Au cœur droit et sincère,
Goûtera la paix.
(Les bergers 🙂 Ne craignons pas, …
En Toi Seigneur mon espérance (Scholefiel)
- En Toi Seigneur mon espérance,
Sans Ton appui je suis perdu;
Mais rendu fort par Ta puissance
Je ne serai jamais déçu. - Sois mon rempart et ma retraite,
Mon bouclier, mon protecteur;
Sois mon rocher dans la tempête,
Sois mon refuge et mon Sauveur. - Lorsque, du poids de ma misère,
Ta main voudra me délivrer,
Sur une route de lumière
D’un cœur joyeux je marcherai. - De tout danger garde mon âme,
Je la remets entre Tes mains;
De l’ennemi qui me réclame
Protège moi, je suis Ton bien.
L’Esprit de Dieu repose sur moi
Ref. L’Esprit de Dieu repose sur moi,
l’Esprit de Dieu m’a consacré,
l’Esprit de Dieu m’a envoyé proclamer la paix, la joie!
- L’Esprit de Dieu m’a choisi
Pour étendre le règne du Christ parmi les nations,
Pour consoler les cœurs accablés de souffrance ;
J’exulte de joie en Dieu, mon sauveur ! - L’Esprit de Dieu m’a choisi
Pour étendre le règne du Christ parmi les nations,
Pour proclamer la bonne nouvelle à ses pauvres ;
J’exulte de joie en Dieu, mon sauveur ! - L’Esprit de Dieu m’a choisi
Pour étendre le règne du Christ parmi les nations,
Pour annoncer la grâce de la délivrance ;
J’exulte de joie en Dieu, mon sauveur ! - L’Esprit de Dieu m’a choisi
Pour étendre le règne du Christ parmi les nations,
Pour célébrer Sa gloire parmi tous les peuples ;
J’exulte de joie en Dieu, mon sauveur !
Esprit-Saint, Dieu de lumière
Refrain : Esprit-Saint, Dieu de lumière,
Qu’en ce jour nous invoquons,
Venez des cieux sur la terre,
Comblez-nous de tous vos dons (bis)
- Divin Esprit d’intelligence, faites luire aux yeux de la Foi,
De vos mystères l’excellence, et les attraits de votre loi. - Dans les combats de la vie, l’âme place en vous son espoir,
Sur votre force elle s’appuie, pour accomplir tout son devoir. - Esprit d’amour, notre prière vous demande la piété,
Pour notre Dieu, ce tendre Père, qui nous prodigue sa bonté. - Enseignez-nous cette sagesse qui ne cherche que le Seigneur,
Que notre étude soit sans cesse de lui soumettre notre cœur. - De vos conseils que la lumière chaque jour rayonne à nos yeux, qu’elle nous guide et nous éclaire dans le chemin qui mène aux cieux.
- Dieu de lumière et de science, aux rayons de l’éternité, éclairez notre conscience, enseignez-nous la Vérité.
- Inspirez-nous cette humble crainte qui se mêle au plus vif amour ;
Du péché nous fuirons l’atteinte, à Dieu fidèles sans retour.
Gloire à Dieu dans ses saints
Refrain : Gloire à Dieu dans ses saints !
Gloire à Dieu dans ses saints !
Adorons le mystère
De ses profonds desseins :
Des humbles de la terre,
Des humbles de la terre,
Couronnant les vertus,
Il en fait ses élus.
- O vous dont en ce jour l’Eglise fait mémoire,
Foule immense des saints, phalange des élus,
Lorsque nous rappelons vos vertus, votre gloire,
C’est pour mieux célébrer Jésus. - Tout don vient de Jésus, à Jésus tout hommage,
A Dieu seul appartient louange, gloire et honneur ;
Et les vertus des saints sont la bien faible image
Des vertus du Divin Sauveur. - Dans un concert sans fin, les célestes phalanges
Redisent nuit et jour : Honneur, gloire à l’Agneau !
Louange, gloire et honneur ! redisent les saints anges,
Dans un transport toujours nouveau.
Hymne Acathiste
Réjouis-toi, rayonnement de joie,
Réjouis-toi, par qui le mal a disparu,
Réjouis-toi, tu relèves Adam de sa chute,
Réjouis-toi, par toi Eve ne pleure plus.
Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes,
Réjouis-toi, abîme impénétrable même aux anges,
Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du roi,
Réjouis-toi, porteuse de Celui qui porte tout.
Réjouis-toi, étoile annonciatrice du soleil levant,
Réjouis-toi, par qui Dieu devient petit enfant,
Réjouis-toi, car tu renouvelles toute créature,
Réjouis-toi, en toi nous adorons le créateur.
Réjouis-toi, mystère de la sagesse divine,
Réjouis-toi, foi de ceux qui prient en silence,
Réjouis-toi, qui as part aux miracles du Christ,
Réjouis-toi, miracle proclamé par les anges.
Refrain : Réjouis-toi, O mère du sauveur.
Alléluia, alléluia, alléluia !
Réjouis-toi, échelle par qui Dieu descendit du ciel,
Réjouis-toi, pont conduisant au ciel ceux qui sont sur la terre,
Réjouis-toi, ton enseignement surpasse tout savoir,
Réjouis-toi, tu illumines l’esprit des croyants.
Réjouis-toi, par qui les cieux se réjouissent avec la terre,
Réjouis-toi, par qui la terre jubile avec les cieux,
Réjouis-toi, bouche silencieuse des apôtres,
Réjouis-toi, fermeté des témoins du Christ.
Réjouis-toi, qui rends inébranlable notre foi,
Réjouis-toi, qui sais la splendeur de la grâce,
Réjouis-toi, par qui l’enfer est dépouillé,
Réjouis-toi, qui nous revêts de gloire.
Réjouis-toi, mère de la lumière sans déclin,
Réjouis-toi, aurore du jour véritable,
Réjouis-toi, qu’illumine le mystère de la Trinité,
Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations.
Réjouis-toi, mère de l’Agneau et du pasteur,
Réjouis-toi, bergerie de l’unique troupeau,
Réjouis-toi, qui nous libères des œuvres de ténèbres,
Réjouis-toi, tu nous ouvres les portes du paradis.
Réjouis-toi, qui nous délivres de la mort et du tombeau,
Réjouis-toi, par qui le paradis s’entrouvre de nouveau,
Réjouis-toi, clé du royaume du Christ et porte du ciel,
Réjouis-toi, espérance des biens éternels.
Réjouis-toi, rayonnement du soleil véritable,
Réjouis-toi, éclat de la lumière sans couchant,
Réjouis-toi, toi qui illumines nos cœurs,
Réjouis-toi, flambeau portant la lumière inaccessible.
Réjouis-toi, toi qui fais couler des fleuves d’eau vive,
Réjouis-toi, image vivante de l’eau du baptême,
Réjouis-toi, coupe puisant la joie,
Réjouis-toi, vie de joie mystérieuse.
Il est né le Divin Enfant
Refrain : Il est né le divin Enfant !
Jouez, hautbois ! Résonnez, musettes !
Il est né le divin Enfant !
Chantons tous son avènement.
- Depuis plus de quatre mille ans,
Nous le promettaient les prophètes ;
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps. - Ah ! Qu’il est beau, qu’Il est charmant,
Ah ! Que ses grâces sont parfaites !
Ah ! Qu’il est beau, qu’il est charmant !
Qu’il est doux ce divin Enfant ! - Une étable est son logement,
Un peu de paille est sa couchette ;
Une étable est son logement :
Pour un Dieu, quel abaissement ! - Partez, ô Rois de l’Orient,
Venez vous unir à nos fêtes ;
Partez, ô Rois de l’Orient,
Venez adorer cet enfant. - O Jésus, ô Roi tout-puissant !
Tout petit enfant que vous êtes ;
O Jésus, ô Roi tout-puissant !
Régnez sur nous entièrement.
Ils sont morts dans la bataille
- Ils sont morts dans la bataille,
Hauts les fronts et hauts les cœurs.
Sans courber leur haute taille,
Morts debout, ils sont vainqueurs.
2.Dans les cieux ouverts d’avance,
Dieu reçoit ses fiers enfants.
Gloire à ceux qui pour la France
Ont voulu verser leur sang.
Inviolata
Inviolata, integra et casta es, Maria :
Quae es effecta fulgida caeli porta.
O Mater alma Christi carissima :
Suscipe pia laudum praeconia.
Te nunc flagitant devota corda et ora :
Nostra ut pura pectora sint et corpora.
Tua per precata dulcisona :
Nobis concedas veniam per saecula.
O benigna ! O Regina! O Maria !
Quae sola inviolata permansisti.
J’ai reçu le Dieu vivant
J’ai reçu le Dieu vivant, et mon coeur est plein de joie (bis)
- Il m’a dit : “Je suis le Pain préparé pour vous nourrir :
Celui qui Me mangera ne peut craindre de mourir.” - Il m’a dit : “Je suis le Cep loin duquel rien ne mûrit
Celui qui s’attache à Moi portera beaucoup de fruit.” - Il m’a dit : “Je suis l’Amour qui peut seul tout rassembler
Celui qui m’a découvert me reçoit pour me donner.” - Il m’a dit : “Je suis la Paix dont le monde a tant besoin,
Celui qui me fait aimer, de mon règne est le témoin.”
J’irai la voir un jour
- J’irai la voir un jour !
Au ciel dans ma patrie.
Oui j’irai voir Marie,
Ma joie et mon amour.
Refrain : Au ciel, au ciel, au ciel, )
J’irai la voir un jour ( bis
- J’irai la voir un jour,
C’est le cri d’espérance
Qui calme ma souffrance
Au terrestre séjour. - J’irai la voir un jour,
La Vierge incomparable,
La Mère toute aimable
Que chante mon amour. - J’irai la voir un jour,
J’irai m’unir aux anges
Et dire ses louanges
Au ciel, avec sa cour. - J’irai la voir un jour,
J’irai près de son trône :
C’est là que Dieu couronne
Les fils de son amour. - J’irai la voir un jour,
J’irai loin de la terre
Sur le cœur de ma Mère
Reposer sans retour.
Je crois au Paradis
- Je crois au Paradis,
Jésus nous l’a promis,
J’espère aller un jour (
Au glorieux séjour. ) bis - Quand s’ouvriront mes yeux
A la clarté des cieux,
Je verrai la splendeur (
de Dieu mon créateur. ) bis - Je verrai la beauté
Du Christ ressuscité,
La Mère de Jésus, (
Les anges, les élus. ) bis - Les larmes d’ici-bas,
Les peines, les combats
Ne troubleront jamais (
Mon éternelle paix ! ) bis - C’est Dieu l’immense bien,
Auquel ne manque rien,
Qui remplira mon cœur (
De son amour vainqueur. ) bis - Louange au Cœur sacré,
Qui nous a préparé
Ce grand bonheur sans fin, (
Sans ombre ni déclin ! ) bis
Je mets ma confiance
- Je mets ma confiance,
Vierge, en votre secours ;
Servez-moi de défense,
Prenez soin de mes jours.
Et quand ma dernière heure
Viendra fixer mon sort,
Obtenez que je meure
De ma plus sainte mort. - A votre bienveillance
O Vierge, j’ai recours
Soyez mon assistance
En tous lieux et toujours
Là-haut dans la lumière,
O Reine des élus
Offrez ma prière
A votre Fils Jésus. - Profonde est ma misère,
Daignez me secourir,
O Vous par qui j’espère
Bien vivre et bien mourir.
O Vierge maternelle,
Veillez sur votre enfant !
Je vous serais fidèle
Jusqu’au dernier instant ! - Je veux toujours vous plaire
O Mère du Sauveur !
Mon cœur ne veut rien faire
Qui blesse votre honneur !
Je veux, à votre image,
Servir Dieu chaque jour,
Et puis vous rendre hommage
Au ciel avec amour.
Je n’ai d’autre désir
(paroles d’après Ste Thérèse de L’Enfant Jésus)
- Je n’ai d’autre désir
Que de T’appartenir,
Etre à Toi pour toujours
Et livré à l’Amour.
Je n’ai d’autre désir
Que de T’appartenir. - Je n’ai d’autre secours
Que renaître à L’Amour
Et soumettre ma vie
Au souffle de l’Esprit.
Je n’ai d’autre secours
Que renaître à L’Amour. - Je n’ai d’autre espérance
Que m’offrir en silence
Au don de ton Amour,
M’offrir jour après jour.
Je n’ai d’autre espérance
Que m’offrir en silence. - Je n’ai d’autre raison
Que l’amour de ton Nom;
Mon bonheur est de vivre,
O Jésus, pour te suivre.
Je n’ai d’autre raison
Que l’amour de ton Nom.
Je suis chrétien
Refrain : Je suis chrétien, voilà ma gloire,
Mon espérance et mon soutien,
Mon chant d’amour et de victoire.
Je suis chrétien, je suis chrétien !
- Je suis chrétien, le saint baptême
Lava mon âme, y mit la Foi,
Me fit enfant de Dieu lui-même.
Sa Grâce vit et règne en moi ! - Je suis chrétien, j’ai Dieu pour Père,
Je veux L’aimer et Le servir ;
En Lui je crois, en Lui j’espère,
Pour Lui je dois vivre et mourir. - Je suis chrétien, je suis le frère
De Jésus-Christ, mon Rédempteur.
Le suivre en tout sur cette terre,
C’est mon devoir, c’est mon honneur. - Je suis chrétien, je suis le temple
Du Saint-Esprit, le Dieu d’Amour.
Le ciel L’adore et Le contemple ;
Le cœur qui L’aime est son séjour. - Je suis chrétien, ô Sainte Eglise,
Je veux rester votre humble enfant ;
Mon âme en tout vous est soumise :
On n’est chrétien qu’en Vous aimant.
Je Vous adore, ô Sainte Eucharistie J. de Guenyveau
- Je Vous adore, ô Sainte Eucharistie,
D’un Dieu caché, voile mystérieux !
Mon cœur défaille, en contemplant l’Hostie,
S’abîme en Vous, ravi, silencieux ! - Ne consultons ni le goût ni la vue,
Que notre foi triomphe de l’erreur !
Parlez, mon Dieu, car pour mon âme émue
Rien n’est plus vrai que Votre voix Seigneur ! - En Vous le Dieu se voilait au calvaire,
Mais l’homme aussi se cache sur l’autel :
Pourtant je crois, et redis la prière
Du bon larron vous demandant le ciel. - O mon Sauveur, je ne vois pas les plaies
Qui de l’Apôtre ont provoqué l’aveu,
Mais je réponds à vos paroles vraies,
Ainsi que lui : « Mon Seigneur et Mon Dieu ! » - O Pain vivant ! Délice de mon âme !
Mémorial de la mort du Sauveur !
Mon cœur, épris d’une divine flamme,
Attend de Vous la vie et le bonheur ! - Du crime impur dont mon âme est absoute,
Doux Pélican, Vous effacez les traits
par Votre Sang, dont une seule goutte
Du monde entier peut laver les forfaits. - Vous que je vois caché sous cette hostie,
Divin Jésus, daignez combler mes vœux :
Qu’un jour enfin, sans voile, en l’autre vie,
Je Vous contemple en Votre gloire aux cieux !
Jesu dulcis memoria
Jesu dulcis memoria
Dans vera cordis gaudia;
Sed super mel et omnia
Ejus dulcis praesentia.
Douce mémoire de Jésus
donnant les vraies joies du cœur;
mais, plus douce que le miel et que toute chose
est sa douce présence.
Jésus doux et humble de cœur
Refrain : Jésus, Jésus, doux et humble de cœur,
- Rendez mon cœur, (
Rendez mon cœur (
Semblable au Vôtre. ) bis - Guidez mon cœur, (
Au gré du Vôtre. ) bis - Placez mon cœur, (
Bien près du Vôtre. ) bis - A vous mon cœur, (
Qu’il reste Vôtre. ) bis - Brûlez mon cœur, (
Au feu du Vôtre. ) bis
Jésus monte au Calvaire
(Musique J.S.Bach – Paroles E. Blineau)
- Jésus monte au Calvaire,
Portant sa lourde croix ;
Des crimes de la terre
Il porte aussi le poids :
Souffrance volontaire,
Objet d’un libre choix !
Jésus monte au Calvaire,
Portant sa lourde croix. - Jésus en croix se dresse,
Sanglant sous le ciel noir.
Autour de lui se presse
La foule qui veut voir.
Pas un mot de tendresse !
Pas un rayon d’espoir !
Jésus en croix se dresse,
Sanglant sous le ciel noir. - Jésus mourant s’incline
De son gibet vers nous :
Il a ses mains divines
Ses pieds, percés de clous,
Son front chargé d’épines,
Son corps meurtri de coups !
Jésus mourant s’incline
De son gibet vers nous ! - Venez pécheurs rebelles :
Ses bras vous sont ouverts !
Ce Dieu qui vous appelle
Nous sauve des enfers !
Dans notre chair mortelle,
Quels maux il a souffert !
Venez pécheurs rebelles :
Ses bras vous sont ouverts !
Jésus, notre Maître est ressuscité
Haendel (1685-1759)
- Jésus, notre Maître est ressuscité.
Il vient d’apparaître, brillant de clarté.
Cieux, terre féconde, joignez-vous à moi,
Et vous, mer profonde, chantez le grand Roi ! - La terre est ouverte, comme il est écrit.
La tombe est déserte, honneur, gloire au Christ !
Exulte, mon âme, éclate, mon cœur !
Triomphe et proclame Jésus Roi vainqueur ! - La grande victoire du Christ immortel
Remplit de sa gloire la terre et le ciel.
O chœurs angéliques, charmez l’univers;
A nos saints cantiques mêlez vos concerts. - O douce allégresse, j’ai trouvé Jésus.
Seigneur, le jour baisse, ne me quittez plus.
J’implore et j’espère, de votre bonté
Pour ce corps de terre, l’immortalité !
Joyeuse lumière Gouze
Ref. Joyeuse lumière, splendeur éternelle du Père,
Saint et Bienheureux Jésus-Christ.
- Nous Te chantons, Fils de Marie, l’épouse sans tache.
Tu T’es vêtu de notre chair, Toi la source de la lumière. - Tu es né avant tous les siècles, rayon qui brilles avec le Père.
Tu dissipes l’épaisseur de la nuit et illumines l’âme des saints. - Que ma prière vers Toi Seigneur s’élève comme l’encens,
Et mes mains devant Toi comme l’offrande du soir.
La voici la nuit de Dieu Duchesneau
Toute nuit revit dans le silence
Le secret qui fit le premier jour.
Cette nuit nous chante la naissance
Où Dieu met au monde son amour.
Ref. : La voici la nuit de Dieu
D’où le jour va naître comme un feu.
Toute nuit pressent que la lumière
Jaillira de l’aube qu’elle attend.
Cette nuit apprend que sa lumière
Donnera le jour à tout vivant.
Toute nuit contient son poids d’angoisse
Quand le noir nous couvre de son toit.
Cette nuit retient l’instant qui passe
Pour avoir le temps d’être à la joie.
Toute nuit apporte à nos misères
Les bienfaits du calme reposant.
Cette nuit, tout nous vient d’une mère
Qui nous fait le don de son enfant.
Toute nuit accepte l’impuissance
Pour que l’or scintille à son Levant.
Cette nuit, Dieu cache sa puissance
Au trésor qu’il livre en cet enfant.
Lauda Jerusalem
Refrain : Lauda Jerusalem, Dominum ; Lauda Deum tuum, Sion. Hosanna, Hosanna, Hosanna Filio David !
- Quoniam confortavit seras portarum tuárum *
benedixit filiis tuis in te. - Qui posuit fines tuos pácem *et adipe frumenti satiat te.
- Qui emittit eloquium suum térrae *
velociter currit sermo ejus. - Qui dat nivem sicut lánam *
nebulam sicut cinerem spargit. - Mittit crystallum suam sicut buccéllas*
ante faciem frigoris ejus quis sustinebit? - Emittet verbum suum et liquefaciet éa *
flabit spiritus ejus et fluent aqua. - Qui annuntiat verbum suum Jácob *
justitias et judicia sua Israël. - Non fecit taliter omni natióni *
et judicia sua non manifestavit eis. - Gloria Patri, et Filio, * et Spiritui Sancto.
- Sicut erat in principio, et nunc, et semper, * et in saecula saeculorum. Amen.
Lauda Sion
Refrain : Lauda, Sion, Salvatorem,
Lauda ducem et pastorem,
In hymnis et canticis.
Sion, acclame ton Sauveur!
Chante ton chef et ton pasteur
par des hymnes et des cantiques
- Quantum potes, tantum aude:
Quia major omni laude,
Nec laudare sufficis.
Tant que tu peux, tu dois oser,
car Il dépasse les louanges,
tu ne peux trop le louer. - Laudis thema specialis,
Panis vivus et vitalis
Hodie proponitur.
Ce que nous allons célébrer
en ce jour, c’est le Pain vivant,
le Pain qui donne la vie, - Quem in sacrae mensa cenae,
Turbae fratrum duodenae
Datum non ambigitur.
le même, en toute vérité,
qu’au repas sacré de la Cène
ont reçu les douze frères. - Sit laus plena, sit sonora,
Sit jucunda, sit decora
Mentis jubilatio.
Louons-Le tous à pleine voix!
Qu’il soit ardent, qu’il soit splendide,
le chant de nos cœurs en liesse - Dies enim solemnis agitur,
In qua mensae prima recolitur
Hujus institutio.
Nous rappelons en cette grande fête
Le jour auguste où fut institué
le repas eucharistique . - In hac mensa novi Regis,
Novum Pascha, novae legis,
Phase vetus terminat.
A ce banquet du nouveau Roi,
La Pâque de la loi nouvelle
met fin à la Pâque ancienne. - Vetustatem novitas,
Umbram fugat veritas,
Noctem lux eliminat.
L’ancien fait place au nouveau,
l’ombre à la réalité,
et le jour chasse la nuit. - Quod in cena Christus gessit,
Faciendum hoc expressit
In sui memoriam.
Ce que le Christ fit à la Cène,
Il ordonna qu’on le refasse
en se souvenant de Lui. - Docti sacris institutis,
Panem, vinum in salutis
Consecramus hostiam.
Instruits par son précepte saint,
nous consacrons le pain, le vin,
en victime de salut. - Dogma datur Christianis,
Quod in carnem transit panis,
Et vinum in sanguinem.
C’est un dogme pour les chrétiens:
le pain devient vraiment sa chair
et le vin vraiment son sang. - Quod non capis, quod non vides,
Animosa firmat fides,
Praeter rerum ordinem.
Tu ne le comprends ni le vois;
mais la foi vive, elle, l’affirme,
en dépassant la nature - Sub diversis speciebus,
Signis tantum, et non rebus
Latent rex eximiae.
Par-dessous la double apparence,
signe elle-même d’autre chose,
vit la réalité sainte. - Caro cibus, sanguis potus:
Manet tamen Christus totus,
Sub utraque specie.
Sa chair nourrit, son sang abreuve,
mais le Christ tout entier demeure
sous chacune de ces espèces - A sumente non concisus,
Non confractus, non divisus:
Integer accipitur.
On le reçoit sans le briser,
le rompre, ni le diviser;
Il est reçu tout entier - Sumit unus, sumunt mille,
Quantum isti, tantum ille:
Nec sumptus consumitur.
Qu’un seul ou mille communient,
Il se donne à l’un comme aux autres,
Il nourrit sans disparaître. - Sumunt boni, sumunt mali:
Sorte tamen, inaequali,
Vitae, vel interitus.
Bons ou mauvais, tous le consomment,
mais pour un sort bien différent:
pour la vie ou pour la mort. - Mors est malis, vita bonis:
Vide paris sumptionis
Quam sit dispar exitus.
Mort des mauvais, vie pour les bons;
vois: ils prennent pareillement;
quel résultat différent! - Fracto demum sacramento,
Ne vacilles, sed memento,
Tantum esse sub fragmento,
Quantum totum tegitur.
Et lorsqu’on divise l’hostie,
n’hésite pas, mais souviens-toi
qu’Il est présent dans un fragment
aussi bien que dans le tout.. - Nulla rei fit scissura,
Signi tantum fit fractura:
Qua nec status, nec statura
Signati minuitur.
Le signe seul est partagé;
le Christ n’est en rien divisé;
ni sa taille ni son état
n’ont en rien diminué. - Ecce panis Angelorum,
Factus cibus viatorum:
Vere panis filiorum,
Non mittendus canibus.
Voici vraiment le Pain des anges
qui se fait notre pain de route;
il est le vrai pain des enfants
à ne pas jeter aux chiens. - In figuris praesignatur,
Cum Isaac immolatur:
Agnus paschae deputatur,
Datur manna patribus.
Des figures l’ont annoncé:
Isaac est sacrifié,
l’agneau pascal est immolé,
la manne nourrit nos pères. - Bone pastor, panis vere,
Jesu, nostri miserere:
Tu nos pasce, nos tuere,
Tu nos bona fac videre
In terra viventium.
O bon Pasteur, Pain véritable,
Jésus, ayez pitié de nous;
nourrissez-nous, protégez-nous,
faites-nous voir les biens suprêmes
dans la terre des vivants. - Tu, qui cuncta scis et vales:
Qui nos pascis hic mortales,
Tuos ibi commensales,
Coheredes et sodales
Fac sanctorum civium.
Amen. Alleluia.
Vous qui savez et pouvez tout,
Vous, notre aliment d’ici-bas,
prenez-nous là-haut pour convives
et pour héritiers, à jamais,
dans la famille des saints.
Amen. Alleluia!
Laudate Mariam
- O Vierge Marie, entends près de Dieu
Ton peuple qui prie, exauce ses vœux.
Refrain : Laudate, laudate, laudate Mariam (bis)
- Unis aux saints Anges, devant ton autel,
Reçois nos louanges, ô Reine du ciel. - Ton âme très pure est sainte en naissant.
De toute souillure le ciel la défend. - Le Verbe adorable fait homme pour nous
De toi, Vierge aimable, veut naître humble et doux. - Et Dieu te couronne devant les élus.
Ton trône rayonne auprès de Jésus. - O Reine bénie qu’au sein des splendeurs,
Après cette vie, te chantent nos cœurs.
Le voici l’Agneau si doux
Refrain : Le voici l’Agneau si doux,
Le vrai pain des anges.
Du ciel Il descend pour nous,
Adorons-Le tous.
- C’est un tendre Père, c’est le Bon Pasteur.
C’est l’Ami sincère, c’est notre Sauveur. - Sa sainte présence remplit notre cœur
De reconnaissance, d’amour, de bonheur. - C’est la sainte hostie, le vrai pain des cieux,
D’éternelle vie, gage précieux. - Par toi, saint mystère, objet de ma foi,
Je crois, je révère mon Maître et mon Roi. - De mon espérance, gage précieux,
Viens par Ta présence combler tous mes vœux. - De Ta vive flamme, feu du Saint Amour,
Consume mon âme en cet heureux jour.
Litanies de la Sainte Vierge Charles Bordes
- O Vierge Marie, Mère du Très-Haut,
Mère du Messie, le Divin Agneau,
Vierge incomparable, Espoir d’Israël,
Vierge tout aimable, Clair parvis du ciel.
Refrain : Vierge Marie, priez pour nous.
- O Mère très pure du Christ Rédempteur,
Mère sans souillure, Mère du Sauveur,
Vierge vénérée, Mystique attribut,
Mère très aimée, Porte du salut. - Vierge très prudente, guidez nos combats,
Fidèle et clémente, ouvrez-nous vos bras.
O divine flamme, Astre du matin,
Nard, baume et cinname, Céleste jardin ! - Miroir de justice, Palais du grand Roi,
Mystique édifice, Arche de la Loi,
O Céleste tige, Branche de Jessé,
Illustre prodige au monde annoncé. - Reine immaculée, Fille d’Aaron,
Fleur de Galilée, Rose de Saron,
Tendre et chaste Mère, pleine de bonté,
Voyez ma misère, Lys de pureté. - Reine des saints anges, Secours des chrétiens,
A vous nos louanges, Trésor de tous biens.
Reine du Rosaire, O Temple immortel,
A vous ma prière, Ornement du ciel. - Trône de sagesse, de grâce et d’honneur,
Source d’allégresse, notre vrai bonheur,
Reine d’espérance, guérissez nos cœurs ;
Notre délivrance, sauvez les pécheurs.
Lorsqu’un Dieu daigne répandre
Paroles St L.-M. Grignon de Montfort
- Lorsqu’un Dieu daigne répandre
tout Son sang pour les pécheurs,
Quel chrétien peut se défendre
d’y mêler au moins ses pleurs ?
Puisque c’est pour nos offenses
que ce Dieu souffre aujourd’hui,
Apprenez par Ses souffrances
à ne vivre que pour Lui. - Au jardin de l’agonie, assistons à Ses combats :
Il Se trouble, Il craint, Il prie, Son Cœur veut et ne veut pas.
Tantôt la crainte est plus forte, et tantôt l’amour plus fort,
Mais enfin l’amour l’emporte et Lui fait choisir la mort. - Tandis qu’Il Se sacrifie, tout concourt à L’outrager :
Pierre même Le renie et Le traite d’étranger.
Mais Jésus perce son âme d’un regard tendre et vainqueur
Et met d’un seul trait de flamme le repentir dans son cœur. - Il marche, Il monte au calvaire, chargé d’un infâme bois.
De là, comme d’une chaire, il fait entendre Sa voix:
«Père dérobe à la vengeance ceux qui osent m’outrager!»
C’est ainsi quand on l’offense qu’un chrétien doit se venger. - Il expire, et la nature, en Lui, pleure son Auteur.
Il n’est plus de créature qui ne marque sa douleur.
Un spectacle si terrible ne pourra-t-il me toucher ?
Et serai-je moins sensible que n’est le plus dur rocher ?
Loué soit à tout instant
Refrain : Loué soit à tout instant
Jésus au Saint Sacrement,
Loué soit à tout instant
Jésus au Saint Sacrement.
- Jésus veut, par un miracle
Près de nous, la nuit, le jour,
Habiter au tabernacle,
Prisonnier de son Amour. - O Divine Eucharistie
O trésor mystérieux !
Sous les voiles de l’hostie
Est caché le Roi des cieux. - Chaque jour, don ineffable,
Il nous sert le pain du ciel
Pour le juste et le coupable,
Il s’immole sur l’autel. - Jésus est l’ami fidèle,
Venez tous, vous qui souffrez :
C’est sa voix qui vous appelle,
Venez tous, venez, venez. - Sur le chemin de la vie,
Tous les jours arrêtons-nous
Près de Dieu qui nous convie
Et nous veut à Ses genoux. - Guide-nous vers notre Père,
Dans la Foi, la Charité ;
Donne-nous d’aimer nos frères,
Garde-nous dans l’unité.
Louons le Dieu Puissant
- Louons le Dieu puissant
Dans l’éclat de sa victoire,
Il sort de son tombeau,
Radieux, nimbé de gloire.
C’est le Dieu fort,
Libre et vainqueur de la mort,
En lui soyons fiers de croire. - Le Christ ressuscité
Ne meurt plus, mais Il fait vivre.
C’est pour nous qu’Il voulut
Triompher, Il nous délivre.
Et vers les cieux,
Qu’Il vient d’ouvrir à nos yeux,
Il nous invite à Le suivre. - Mais le péché sur nous
Fait peser un lourd servage :
Ressuscitons d’abord
En brisant son esclavage ;
Par nos vertus,
Nous pourrons suivre Jésus,
Jusqu’au céleste rivage. - Gloire au divin Agneau !
Célébrons tous sa victoire.
Jésus, de son tombeau,
Apparaît, soleil de gloire.
O jour béni !
Notre esclavage est fini.
Célébrons tous sa victoire. - Chrétiens en notre cœur
Tressaillons tous d’allégresse.
En ce jour, le Seigneur
réalise sa promesse.
Jésus revit,
Son sépulcre resplendit,
Tressaillons tous d’allégresse.
Ma lumière et mon salut
Ref.: Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur, alléluia!
1.Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte? Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je?
- Une chose qu’au Seigneur je demande, la chose que je cherche, c’est d’habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie.
- Je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants. Espère en Dieu, prends cœur et prends courage, espère en Dieu.
- Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit, maintenant et à jamais, au Dieu qui est, qui était et qui vient, dans les siècles des siècles.
Mages, suivons l’étoile étincelante…
- Mages, suivons l’étoile étincelante
Dont la clarté paraît guider nos pas ;
De l’univers elle a comblé l’attente :
Il gémissait à l’ombre du trépas.
Ref. Cette nuit plus belle que les plus beaux jours
d’une ère nouvelle voit s’ouvrir le cours.
- Rois d’Orient, sans peur suivons la route
qui conduira le monde au Roi des rois;
Vers Bethléem, allons, quoi qu’il en coûte
et du Sauveur reconnaissons les droits. - Cet enfant-Dieu couché dans une crèche
daigne accepter notre or et notre encens,
Mais en retour les vérités qu’il prêche
doivent charmer nos cœurs reconnaissants.
Magnificat
- Magníficat * ánima mea Dóminum.
- Et exultávit spíritus meus * in Deo, salutári meo.
- Quia respéxit humilitátem ancíllæ suæ : *
ecce enim ex hoc beátam me dicent omnes generatiónes. - Quia fecit mihi magna qui potens est : *
et sanctum nomen ejus. - Et misericórdia ejus a progénie in progénies *
timéntibus eum. - Fecit poténtiam in bráchio suo : *
dispérsit supérbos mente cordis sui. - Depósuit poténtes de sede, * et exaltávit húmiles.
- Esuriéntes implévit bonis : * et dívites dimísit inánes.
- Suscépit Israël, púerum suum, *
recordátus misericórdiæ suæ. - Sicut locútus est ad patres nostros, *
Abraham, et sémini ejus in saécula. - Glória Patri et Fílio, * et Spirítui Sancto
- Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, *
et in saécula sæculórum. Amen.
Le Maître s’élève
E. Blineau (Sur l’air de «Jésus notre Maître»)
- Le Maître s’élève au ciel en ce jour !
Parmi nous s’achève son œuvre d’amour.
Sauveur plein de grâce, et Roi tout puissant,
Il fuit dans l’espace en nous bénissant. - Il monte à son Père suivi des élus.
Les hommes sur la terre ne le verront plus.
Ce Roi de victoire viendra seulement
Dans la même gloire pour le jugement. - Après tant de peines, il a mérité
Les gloires sereines de l’éternité.
Son Père lui donne pouvoir et splendeur ;
Et le ciel entonne un hymne vainqueur ! - Vers notre misère jadis abaissé,
A droite du Père son trône est placé !
C’est là qu’il nous aide : Son cœur humble et doux
Au ciel intercède à jamais pour nous.
Marche des Rois d’après Lully
- De bon matin, j’ai rencontré le train
De trois grands rois qui partaient en voyage,
De bon matin, j’ai rencontré le train
De trois grands rois dessus le grand chemin.
Venaient d’abord des gardes du corps,
Des gens armés avec trente petits pages,
Venaient d’abord des gardes du corps,
Des gens armés dessus leurs justaucorps. - Puis, sur un char, doré de toute part,
On voit trois rois, modestes comme des anges,
Puis, sur un char, doré de toute part,
Trois rois debout parmi les étendards.
L’étoile luit et les rois conduit,
Par longs chemins devant une pauvre étable,
L’étoile luit et les rois conduit,
Par longs chemins devant l’humble réduit. - O fils de Dieu, qui naquit en ce lieu,
Ils viennent tous présenter leurs hommages,
O fils de Dieu, qui naquit en ce lieu,
Ils viennent tous présenter leurs doux vœux.
De beaux présents, or, myrrhe et encens,
Ils vont offrir au Maître tant aimable,
De beaux présents, or, myrrhe et encens,
Ils vont offrir au bienheureux enfant.
Mère de l’Espérance
Refrain : Mère de l’Espérance,
Dont le nom est si doux,
Protégez notre France, )
Priez, priez pour nous ! )(bis)
- Souvenez-vous Marie
Qu’un de nos souverains
Remit notre patrie
En vos augustes mains. - La France toute entière
A redit ses serments,
Vous êtes notre Mère,
Nous sommes vos enfants. - Au chemin de la gloire
Conduisez nos soldats ;
Donnez leur la victoire
Au jour des saints combats. - Gardez la foi chrétienne
Dans l’âme de l’enfant,
Pour que Jésus devienne
Le Roi du peuple franc.
Minuit, chrétiens
- Minuit, chrétiens, c’est l’heure solennelle
Où l’Homme-Dieu descendit jusqu’à nous,
Pour effacer la tache originelle,
Et de son Père arrêter le courroux.
Le monde entier tressaille d’espérance,
A cette nuit qui lui donne un Sauveur.
Peuple, à genoux, attends ta délivrance,
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur ! (bis) - De notre foi, que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l’Enfant,
Comme autrefois une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l’Orient.
Le Roi des rois naît dans une humble crèche ;
Puissants du jour, fiers de votre grandeur,
A votre orgueil, c’est là qu’un Dieu prêche :
Courbez vos fronts devant le Rédempteur. (bis) - Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le ciel est ouvert ;
Il voit un frère où n’était qu’un esclave,
L’amour unit ceux qu’enchaînait le fer.
Qui Lui dira notre reconnaissance ?
C’est pour nous tous qu’Il naît, qu’Il souffre et meurt.
Peuple, debout, chante ta délivrance,
Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur ! (bis)
Mystère du Calvaire Hassler
Mystère du calvaire
Scandale de la croix :
Le Maître de la terre,
Esclave sur ce bois !
Victime dérisoire,
Toi seul es le Sauveur,
Toi seul, le roi de gloire,
Au rang des malfaiteurs.
Tu sais combien les hommes
Ignorent ce qu’ils font.
Tu n’as jugé personne,
Tu donnes Ton pardon.
Partout des pauvres pleurent,
Partout l’on fait souffrir ;
Pitié pour ceux qui meurent
Et ceux qui font mourir…
Afin que vienne l’heure
Promise à toute chair,
Seigneur, Ta Croix demeure
Dressée sur l’univers :
Sommet de notre terre,
Où meurt la mort vaincue,
Où Dieu se montre Père
En nous donnant Jésus.
Notre-Dame de France
- Notre-Dame de France,
Nous venons te bénir :
Donne-nous l’assurance
D’un meilleur avenir !
Refrain : « Notre-Dame et Dieu nous aide ! »
Proclamaient nos fiers aïeux :
C’est toujours ton cœur qui plaide
Pour tes Francs, Reine des Cieux !
« Notre-Dame et Dieu nous aide ! »
- Ta main dans notre histoire
A changé nos revers
En beaux jours de victoire,
Etonnant l’univers. - Aussi, nos cathédrales
Ont partout proclamé
Les grandeurs virginales
De ton nom bien-aimé ! - La France, au cours des âges,
A reçu bien des fois
Tes célestes messages,
Attentive à ta voix ! - Quelle foule en prière
Lourdes voit chaque jour :
Chez nous la terre entière
Vient t’offrir son amour ! - Vois ton peuple de France
Entourant ton autel :
Il met son espérance
En ton cœur maternel !
Notre-Dame des cathédrales
Refrain: Notre-Dame des cathédrales,
Dans ce pays, vous êtes chez vous.
Notre-Dame des cathédrales,
Veillez sur lui, veillez sur nous.
- Ils ont bâti votre domaine,
Ils ont bâti votre maison,
Ils vous avaient choisi pour Reine,
Mère de Dieu, Reine des francs. - De leurs mains d’hommes ils ont fait Chartres,
Ils ont bâti Auch et Strasbourg
Et dans Paris, ô Notre-Dame,
Vous rayonnez d’un grand amour. - Vous qui voyez passer les guerres,
O Sainte Mère du Sauveur,
Gardez la paix à notre terre,
Donnez la paix à tous les coeurs. - Un blanc couvre la France
De pierre et de sérénité.
Donnez la grande espérance
Des bâtisseurs de chrétienté.
.5. Ils ont élevé sur la plaine
Deux tours qui nous montrent les cieux.
Vers elles nous marchons dans la peine
Mais nous avons le coeur joyeux.
Notre-Dame du bel amour
- Notre-Dame du bel amour,
Reine du monde et la France,
Notre-Dame de tous les jours,
Apprenez nous l’espérance.
Nous venons vous prier chez vous,
Vous consacrer nos pauvres âmes.
abaissez vos regards sur nous,
Priez pour nous, ô Notre-Dame. - Jésus-Christ, le divin Agneau,
Est mort en croix pour tous Ses frères.
Les pécheurs sont Ses vrais bourreaux,
Et vous pleurez, vous sa Mère.
Le pécheur doit se repentir,
Vaincre avec Dieu, grandir son âme.
Comme vous il voudrait servir,
Guidez ses pas, ô Notre-Dame. - Pour les luttes de chaque jour,
Secourez-nous dans nos faiblesses,
Montrez-nous votre immenses amour
Et votre exquise tendresse.
Nous voulons repartir plus forts,
Gardant la Foi, sauvant notre âme.
Portez-nous dans notre humble effort:
Veillez sur nous, ô Notre-Dame.
Nous t’adorons, ô radieuse Hostie
- Nous t’adorons, ô radieuse Hostie,
Du Dieu d’amour, voile mystérieux ;
Sois notre force, aux combats de la vie,
Soutiens nos pas sur le chemin des cieux.
Refrain : Triomphe ô Roi, Dieu de l’Eucharistie,
Autour de Toi se pressent tes enfants ;
Pour réparer l’offense de l’impie,
A Toi nos cœurs, et nos vœux et nos chants. (bis)
- Lorsque Jésus, près de quitter la terre,
Prit en pitié ses enfants malheureux,
L’Eucharistie est le divin mystère
Qu’il inventa pour rester avec eux. - En ce séjour d’exil et de misère,
Quand nous plions sous le poids des douleurs,
Hôte divin, notre ami, notre frère,
Nous t’invoquons : Tu réponds à nos cœurs. - De l’humble enfant, Tu nourris l’innocence ;
L’homme, à l’autel, goûte le pain du fort,
Le vieillard vient y puiser l’espérance,
Et le mourant le remède à la mort. - Un jour, au ciel, dans la douce patrie,
Nous Te verrons, mon Dieu, dans Ta splendeur.
En attendant, caché dans cette hostie,
Reste avec nous et bénis-nous Seigneur.
Nous Te rendons grâce
Nous Te rendons grâce pour tant de tendresse
Tu donnes l’eau vive par ton cœur transperce
Nous Te bénissons pour tant de merveilles
Tu donnes la vie, Tu donnes L’Esprit.
1-Dieu c’est toi mon Dieu, c’est toi que je cherche
Toute ma chair après toi languit
Je veux ton Amour pour guider ma vie
Mon âme a soif, a soif de toi.
2-Mes lèvres diront sans fin ton éloge
Toute ma vie, je veux te bénir
je veux à ton nom élever mes mains
Mon âme a soif, a soif de toi.
3-Quand je songe à toi, quand j’espère en toi
Quand je t’appelle toujours tu réponds
Alors, je jubile en paix sous tes ailes
Mon âme a soif, a soif de toi.
4-Et quand je te cherche, tu te laisses trouver
Rassasie-moi de ta présence
Je suis une terre altérée sans eau
Mon âme a soif, a soif de toi.
Nous voulons Dieu
Refrain : Bénis, ô tendre Mère, ce cri de notre foi !
Nous voulons Dieu, c’est notre Père, (
Nous voulons Dieu, c’est notre Roi. ) bis
- Nous voulons Dieu ! Vierge Marie,
Prête l’oreille à nos accents ;
Nous t’implorons, Mère chérie,
Viens au secours de tes enfants ! - Nous voulons Dieu ! car les impies
Contre son Nom se sont ligués,
Et dans l’excès de leur furie
Ils L’ont proscrit, les insensés. - Nous voulons Dieu ! dans la famille
Au cœur du père de nos enfants,
Pour que l’honneur sans tache y brille
Avec les nobles dévouements. - Nous voulons Dieu ! dans nos écoles,
Pour qu’on enseigne à tous nos fils
Sa loi divine et Ses paroles,
Sous le regard du crucifix. - Nous voulons Dieu ! Sa sainte image
Doit présider aux jugements ;
Nous le voulons au mariage
Comme au chevet de nos mourants. - Nous voulons Dieu ! dans notre armée
Afin que le jeune soldat
En servant sa patrie aimée
Meure en chrétien dans le combat. - Nous voulons Dieu ! pour que l’Eglise
Puisse enseigner la vérité,
Bannir l’erreur qui nous divise,
Prêcher à tous la charité. - Nous voulons Dieu ! notre Patrie
Doit Le placer au premier rang.
Comme autrefois la France prie :
C’est par sa foi qu’un peuple est grand. - Nous voulons Dieu ! de Sa Loi sainte
Jurons d’être les défenseurs,
De Le servir libres, sans crainte ;
Jusqu’à la mort, à Lui nos cœurs !
La nuit qu’Il fut livré
- La nuit qu’Il fut livré le Seigneur prit du pain,
En signe de Sa mort le rompit de Sa main :
« Ma vie, nul ne la prend mais c’est Moi qui la donne
Afin de racheter tous mes frères humains. » - Après qu’Il eut soupé pour la dernière fois
S’offrit comme victime au pressoir de la Croix :
« Mon sang versé pour vous est le sang de l’alliance,
Amis, faites ceci en mémoire de Moi. » - Et nous, peuple de Dieu, nous en sommes témoins,
Ta mort, nous l’annonçons par ce Pain et ce Vin,
Jésus ressuscité Ton église T’acclame,
Vainqueur, passé du monde à la gloire sans fin. - Tu viens revivre en nous Ton mystère pascal.
Eteins en notre chair le foyer de tout mal.
Nous sommes Tes sarments, sainte vigne du père.
Fais-nous porter du fruit pour le jour triomphal. - Seigneur, nous attendons Ton retour glorieux :
Un jour Tu nous prendras avec Toi dans les cieux.
Ton corps est la semence de vie éternelle.
Un jour, Tu nous prendras à la table de Dieu.
O Croix dressée sur le monde
- O Croix dressée sur le monde,
O Croix de Jésus-Christ !
Fleuve dont l’eau féconde
Du cœur ouvert a jailli,
Par toi la vie surabonde,
O Croix de Jésus-Christ ! - O Croix, sublime folie,
O Croix de Jésus-Christ !
Dieu rend par toi la vie
Et nous rachète à grand prix :
L’amour de Dieu est folie,
O Croix de Jésus-Christ ! - O Croix, sagesse suprême,
O Croix de Jésus-Christ !
Le Fils de Dieu lui-même
Jusqu’à la mort obéi ;
Ton dénuement est extrême,
O Croix de Jésus-Christ ! - O Croix, victoire éclatante,
O Croix de Jésus-Christ !
Tu jugeras le monde
Au jour que Dieu s’est choisi,
Croix à jamais triomphante,
O Croix de Jésus-Christ !
O Dieu de Clémence
1. O Dieu de clémence,
Viens par ta présence,
Combler nos désirs,
Apaiser nos soupirs.
Sauveur secourable,
Parais à nos yeux,
A l’homme coupable
Viens ouvrir les cieux ;
Céleste victime,
Ferme-lui l’abîme.
O Dieu de clémence…
- O bonté divine !
Dieu vers nous s’incline ;
Du divin amour
Parait enfin le jour.
Dans une humble étable
Il va naître enfant,
Pauvre et misérable,
Dans le dénuement.
Heure d’espérance !
C’est la délivrance !
O bonté divine… - Un dur esclavage
Fut notre partage :
De tout l’univers
Il vient briser les fers.
Loin de sa présence
Le péché s’enfuit,
Et par sa puissance
L’enfer est détruit ;
A tous sa naissance
Rendra l’innocence.
Un dur esclavage… - Gloire au divin Maître
Qui bientôt va naître !
Que nos chants joyeux
Eclatent jusqu’aux cieux !
Que les chœurs des anges
Au divin séjour
Chantent les louanges
De ce Dieu d’amour ;
Et que par le monde
Toute voix réponde :
Gloire au divin Maître…
O Filii et Filiae J. Tisserand – XVème siècle
- O filii et filiæ,
Rex cælestis, Rex gloriæ,
Morte surrexit hodie : Alleluia.
O vous mes fils, ô vous mes filles!
Le roi du ciel, le roi de gloire,
De la mort surgit en ce jour, Alleluia !
Refrain : Alleluia, Alleluia, Alleluia.
- Et mane prima sabbati,
Ad ostium monumenti
Accesserunt discipuli, Alleluia.
Dès le lendemain du Sabbat
A la porte du monument,
Les disciples sont arrivés, Alleluia ! - Et Maria Magdalene,
Et Jacobi, et Salome,
Venerunt corpus ungere, Alleluia.
C’est avec Marie-Madeleine,
Marie de Jacques et Salomé,
Qui viennent embaumer son corps, Alleluia ! - In albis sedens Angelus
Prædixit mulieribus :
In Galilæa est Dominus, Alleluia.
« Le Seigneur est en Galilée ! »
Annonce d’avance à ces femmes
Un ange assis, vêtu de blanc, Alleluia ! - Et Joannes Apostolus
Cucurrit Petro citius,
Monumento venit prius, Alleluia.
L’apôtre Jean accourt alors
D’un pas plus rapide que Pierre,
Le premier devant le sépulcre, Alleluia ! - Discipulis adstantibus,
In medio stetit Christus,
Dicens : Pax vobis omnibus, Alleluia.
Les disciples étant assemblés
Jésus parut au milieu d’eux
Et dit: «La paix soit avec vous !» Alleluia ! - Postquam audivit Didimus
Quia surrexerat Jesus,
Remansit fere dubius, Alleluia.
Mais lorsqu’on apprend à Thomas
Que Jésus est ressuscité
Il demeure un peu dans le doute, Alleluia ! - Vide, Thoma, Vide latus.
Vide pedes, vide manus,
Noli esse incredulus, Alleluia.
Vois donc, Thomas, vois mon côté,
Vois donc mes pieds et vois mes mains,
Et cesse alors d’être incrédule, Alleluia ! - Quando Thomas Christi latus
Pedes vidit atque manus,
Dixit : Tu es Deus meus, Alleluia.
Quand Thomas eut vu le côté,
Et les pieds et les mains du Christ,
Il dit: «Mon Seigneur et Mon Dieu» Alleluia ! - Beati qui non viderunt
Et firmiter crediderunt,
Vitam aeternam habebunt, Alleluia.
Heureux ceux qui, sans avoir vu,
De toutes leurs forces ont cru :
Ils auront la vie éternelle, Alleluia ! - In hoc festo sanctissimo
Sit laus et jubilatio,
Benedicamus Domino, Alleluia.
Des fêtes, voici la plus sainte. Dans la louange et l’allégresse
Bénissons donc tous le Seigneur, Alleluia ! - De quibus nos humillimas
Devotas atque debitas
Deo dicamus gratias, Alleluia.
Pour tout cela, très humblement, du fond du cœur, comme il convient, à Dieu nous devons rendre grâces, Alleluia !
O Gloriósa Vírginum
- O gloriósa vírginum,
sublímis inter sídera,
Qui te creávit párvulum
lacténte nutris úbere. - Quod Eva tristis ábstulit,
tu reddis almo gérmine,
Intrent ut astra flébiles,
caeli reclúdis cárdines. - Tu Regis alti jánua
et aula lucis fúlgida,
Vitam datam per Vírginem,
gentes redémptae pláudite. - Jesu Tibi sit glória,
Qui natus es de Vírgine,
Cum Patre et Almo Spíritu,
in sempitérna saécula. Amen.
O ma reine, O Vierge Marie
Refrain : O ma Reine, O Vierge Marie,
Je vous donne mon cœur,
Je vous consacre pour la vie
Mes peines, mon bonheur.
- Je me donne à vous, ô ma Mère,
Je me jette en vos bras.
Marie, exaucez ma prière,
Ne m’abandonnez pas. - Je vous donne mon corps, mon âme,
Aujourd’hui, pour jamais,
Marie, et de vous je réclame
Un doux regard de paix. - Je vous donne toute espérance,
Tout souhait, tout désir.
Marie, ah ! consolez d’avance
Mes peines à venir. - Je vous donne toutes mes larmes,
Je les mêle à vos pleurs.
Marie, ah ! vous donnez des charmes
Aux plus grandes douleurs. - Je vous donne la dernière heure
Du dernier de mes jours.
Marie, ah ! faites que je meure
En vous aimant toujours.
O Marie, O Mère chérie
Refrain : O Marie, O Mère chérie,
Garde au cœur des Français
La foi des anciens jours.
Entends du haut du ciel le cri de la patrie : )
Catholique et Français toujours ; ) bis
- Aux pieds de ta Mère bénie,
Tombe à genoux peuple chrétien !
Et que ta bannière chérie
S’incline en ce lieu trois fois saint. - Console-toi, Vierge Marie,
Vois, ton pays reviens à Dieu ;
Viens au secours de la patrie :
D’être chrétienne elle a fait vœu ! - Sur sa bannière, ô Vierge sainte,
Jeanne avait mis ton nom béni,
Et ce nom seul sema la crainte
Parmi les rangs de l’ennemi ! - Oh ! Sur nous, règne, bonne Mère,
Tes enfants sont à tes genoux !
Sois leur refuge tutélaire !
Sauve la France, sauve-nous ! - Nous assiégeons ton sanctuaire,
Nous accourons à tes parvis ;
Pardon, grâce, ô puissante Mère !
Fléchis le cœur de Dieu ton Fils ! - Rends la couronne à notre Père,
Confonds les méchants et leurs vœux,
Fais que le successeur de Pierre
Connaisse enfin des jours heureux.
O Notre-Dame de la Joie
Refrain : O Notre-Dame de la Joie,
A vous nos cœurs, nos chants !
Du ciel venez montrer la voie
A tous vos chers enfants.
Au pied de votre image,
Nous venons en ce jour,
Vous offrir notre hommage
Et notre ardent amour.
- Vous êtes toute belle
Dès le premier instant.
La tache originelle,
Le souffle de Satan,
Jamais de votre vie
N’altérèrent la splendeur.
Oh ! Quel bonheur, Marie,
Toujours Dieu seul au cœur ! - De nous sauver c’est l’heure :
Un jour à Nazareth,
En votre humble demeure
De Dieu l’ange apparaît :
« Réjouis-toi, Bénie !
De toi le Saint-Esprit
Produit le fruit de vie ;
Engendre Jésus-Christ. » - En crèche, un lange voile
O Mère, votre Agneau.
Au ciel reluit l’étoile
Signal du Roi nouveau.
Courez, bergers et mages,
Joyeux jusqu’à l’abri
Où guette vos hommages
Votre Sauveur, Le Christ. - En croix sur le calvaire
Il sauve les pécheurs.
La croix meurtrit sa Mère,
Debout en ses douleurs.
O croix toute sanglante,
O notre vrai berceau !
La Vierge nous enfante
Quand meurt l’Adam nouveau. - De Pâques luit l’aurore
Et votre cœur attend…
Ah ! Tressaillez encore :
C’est Lui ! Jésus ! Vivant !
« Alléluia ! Ma Mère,
Je suis ressuscité.
Je monte vers mon Père,
Tirant l’humanité. » - « Partage ma couronne !
Le monde est tout à moi,
Le monde je te donne,
Je n’y fais rien sans toi. »
Là-haut, en pleine joie,
D’en bas souvenez-vous !
Quand la douleur nous broie,
Joignez les mains pour nous ! - Au long du Saint Rosaire
Qu’embaument vos vertus,
Revit tout le mystère
De votre Fils Jésus.
L’Ave nourrit notre âme
De Sainte Vérité.
Et notre cœur s’enflamme
D’heureuse charité.8. O Mère de l’Eglise,
Foyer du Saint-Esprit,
Brûlez ce qui divise
Le Corps de Jésus-Christ.
Les murs du sanctuaire
Satan veut ébrécher :
Ancrez-les bien sur Pierre,
D’aplomb sur le Rocher. - Argent, plaisir, tout passe :
Rien ne remplit le cœur.
Sur terre, quoi qu’on fasse,
N’est pas le vrai bonheur.
Etoile de la route,
Quand vos enfants perdus
Trébuchent dans le doute,
Rappelez-leur Jésus. - Quand l’ombre se déploie,
Chassez l’esprit mauvais
Qui cherche en nous sa proie
Et trouble notre paix.
O Mère de tendresse,
A notre dernier soir,
Donnez-nous l’allégresse
D’aller au ciel vous voir !
O, prends mon âme
- O, prends mon âme,
Prends-la Seigneur
Et que Ta flamme
Brûle en nos cœurs
Que tout mon être
Vibre pour Toi,
Sois seul mon maître,
O divin Roi.
Ref. Source de vie, de paix, d’amour,
Vers Toi je crie, la nuit, le jour ;
Guide mon âme, sois mon soutien,
Remplis ma vie, Toi mon seul bien.
- Du mal perfide,
Oh! garde-moi,
Sois seul mon guide,
Chef de ma foi.
Quand la nuit voile
Tout à mes yeux,
Sois mon étoile,
Brille des cieux. - Voici l’aurore
D’un jour nouveau,
Le ciel se dore
De feux plus beaux.
Jésus s’apprête,
Pourquoi gémir?
Levons nos têtes,
Il va venir.
O Saint-Esprit
- O Saint-Esprit, donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous.
Guidez nos pas et formez nos prières,
Nous ne pouvons faire aucun bien sans vous.
O Saint-Esprit, donnez-nous vos lumières,
Venez en nous pour nous éclairer tous. - Pour transformer la face de la terre,
Préservez-nous du vice et de l’erreur,
Versez en nous vos grâces de lumière,
Eclairez-nous, Esprit libérateur.
Pour transformer la face de la terre,
Préservez-nous du vice et de l’erreur. - Priez pour nous, Sainte Vierge Marie,
Obtenez-nous grâce auprès du Sauveur ;
Pour écouter ses paroles de vie
Et les garder au fond de notre cœur.
Priez pour nous, Sainte Vierge Marie,
Obtenez-nous grâce auprès du Sauveur.
O Saint-Esprit, céleste flamme
Refrain : O Saint-Esprit, céleste flamme,
Foyer divin, aux feux si doux ;
A votre amour, ouvrez notre âme,
Que votre grâce habite en nous.
- L’enfer au cœur sème le doute,
Et sous les pas répand la nuit :
L’homme chancelle et tombe en route :
Flambeau de Dieu, venez à lui. - Eclairez-nous de vos lumières,
Enseignez-nous le saint devoir,
L’ardente foi des âmes fières
Et les vertus qu’il faut avoir. - L’homme ici-bas est dans l’arène :
C’est un combat de tous les jours.
Quand la victoire est incertaine,
Esprit venez à son secours. - Au vrai chrétien qui lutte et prie,
Qui de ses maux attend la fin,
Puisque le ciel est sa patrie,
Ouvrez le ciel, Esprit divin !
O Salutaris Hostia
- O Salutaris Hostia,
Quæ cæli pandis ostium,
Bella premunt hostilia,
Da robur, fer auxilium.
O victime qui nous sauvez,
nous ouvrant la porte du ciel,
contre l’ennemi qui nous presse
accordez-nous force et secours. - O vere digna hostia,
Spes unica fidelium,
In te confidit Francia,
Da pacem serva lilium.
O vraiment digne Hostie
Unique espoir des fidèles,
En vous se confie la France,
Donnez la paix à la servante des lys. - Uni trinoque Domino
Sit sempiterna gloria :
Qui vitam sine termino
Nobis donet in patria. Amen.
Au Dieu unique en trois personnes
gloire soit dans l’éternité !
Qu’il nous fasse vivre à jamais
dans la bienheureuse patrie.
O Seigneur, comment reconnaître
O Seigneur, comment reconnaître
les bienfaits dont tu m’as comblé ?
Chaque jour je célébrerai tes grandeurs, Alléluia !
1 – Quand mon âme jusqu’à toi
clame sa misère,
tu m’écoutes comme un père
et tu viens à moi.
2 – Si l’angoisse de la mort
envahit mon âme,
dans la nuit je te réclame :
tu me rends plus fort.
3 – Ta justice et ton amour
ont pitié des pauvres ;
j’étais faible et tu me sauves,
garde-moi toujours.
4 – Nul péril auprès de toi,
nulle vaine alarme,
près de toi jamais de larmes :
tu conduis mes pas.
5 – Que te rendre pour tes biens,
Dieu qui m’a fait grâce ?
J’offrirai devant ta face
l’oeuvre de tes mains.
6 – Oui, je bénirai ton nom
digne de louange ;
J’irai vivre en ta présence
jusqu’en ta maison.
O Vierge de lumière
- Le soir étend sur la terre
Son grand manteau de velours,
Et le camp, calme et solitaire,
Se recueille en Ton amour.
Refrain : O Vierge de lumière,
Etoile de nos cœurs,
Entends notre prière,
Notre-Dame des Eclaireurs.
- O douce Dame aux étoiles
Jette un regard sur ce camp
Où tes fils, sous leurs frêles toiles
Vont dormir en t’invoquant. - O Toi plus blanche que neige
Dans ton manteau virginal,
Ta beauté, Vierge, nous protège
Contre la laideur du mal. - Que les bontés maternelles
Veillent sur ceux qui sont tiens
Placent ici comme sentinelles
Les bons Anges, nos gardiens. - Comme des tentes légères
Que l’on roule pour partir,
Garde-nous, âmes passagères,
Toujours prêtes à mourir. - Fais-nous quitter l’existence
Joyeux et pleins d’abandon,
Comme un scout, après les vacances,
S’en retourne à la maison.
O Vierge immaculée
- O Vierge immaculée,
Océan de tendresse,
Nous venons te supplier:
Verse en nous tes largesses
Refrain: Chantons vos louanges,
Unis aux archanges :
Ave Maria (bis)
Elle est notre Mère
Encore sur la terre;
Ave Maria (bis)
- O Coeur plein de bonté
Dont la grâce déborde,
Regarde l’humanité,
obtiens miséricorde. - Je me consacre à toi,
O ma Reine et ma Mère.
Je me donne dans la joie
Avec un coeur sincère.
O Vierge Marie, Mère du Très-Haut
- O Vierge Marie, mère du Très-Haut,
Mère du Messie, le Divin Agneau,
Vierge incomparable, espoir d’Israël,
Vierge tout aimable, clair parvis du ciel.
Refrain : Vierge Marie, priez pour nous.
- O mère très pure du Christ redempteur,
Mère sans souillure, mère du Sauveur,
Vierge vénérée, mystique attribut,
Mère très aimée, porte du salut. - Vierge très prudente guidez nos combats,
Fidèle et clémente, ouvrez-nous vos bras.
O divine flamme, astre du matin,
Nard, baume et cinname, céleste Jardin; - Miroir de justice, palais du Grand Roi,
Mystique édifice, arche de la loi,
O céleste tige, branche de Jessé,
Illustre prodige au monde annoncé. - Reine immaculée, fille d’Aaron,
Fleur de Galilée, rose de Saron,
Tendre et chaste mère pleine de bonté
voyez ma misère, lys de pureté. - Reine des saints anges, secours des chrétiens,
A vous nos louanges, trésor de tous biens.
Reine du rosaire, ô temple immortel,
A vous ma prière, ornement du ciel. - Trône de sagesse, de grâce et d’honneur,
Source d’allégresse, notre vrai bonheur,
Reine d’espérance, guérissez nos coeurs;
Notre délivrance, sauvez les pécheurs.
O Vierge très belle F.Tourte, Chanoine Le Dorz
- O Vierge très belle, O Mère fidèle, O Fille de Dieu !
Etoile brillante, O rose odorante, O lis des cieux !
Refrain : Nous te louons, ô Vierge très belle, O Fille de Dieu!
- O Reine des Anges, Reçois nos louanges, O Mère de Dieu!
O rose vermeille, Divine merveille, O Fleur des cieux ! - Autel des prémices, Jardin des délices, Du Prince Jésus !
Champ d’or où Dieu glane, Ciel clair d’où la manne
Sur nous a plu ! - Demeure de gloire, Plus blanche qu’ivoire, Maison toute d’or !
En toi Dieu réside, Le Verbe préside A tes transports ! - Saint Temple où l’Archange Redit sa louange,
Devant le Seigneur ;
Demeure d’élite, Bercail où s’abrite Le Bon Pasteur ! - O Vierge bénie, De grâces remplie, O Mère de Dieu !
Unique refuge, A l’heure où nous juge le Roi des cieux !
Oh ! L’auguste Sacrement
- Oh ! L’auguste Sacrement
Où Dieu nous sert d’aliment.
J’y crois présent Jésus-Christ,
Puisque Lui-même l’a dit.
Refrain : Oui, sous l’humble hostie, )
J’adore Dieu, vrai Pain de vie. (bis
- Aux prêtres donnant Sa loi,
Il dit : “Faites comme moi,
C’est mon Corps livré pour vous,
C’est mon Sang, buvez-en tous. “ - Dans la consécration,
Le prêtre parle en Son nom.
Aussitôt, et chaque fois,
Jésus se rend à sa voix. - Ainsi, sans quitter le ciel,
Il réside sur l’autel.
Il fait ici Son séjour
Pour contenter Son amour. - Le pain, le vin n’y sont plus,
C’est le vrai Corps de Jésus.
Son Corps tient le lieu du pain,
Son Sang tient le lieu du vin. - Il en reste la couleur,
La rondeur, le goût, l’odeur,
Mais sous ces faible dehors,
On a Son Sang et Son Corps. - Dans chaque hostie Il s’est mis
A la façon des esprits.
On ne Le partage point,
Il est tout en chaque point. - Egalement on reçoit,
Sous chaque espèce qu’Il soit,
Avec Sa divinité,
Toute Son humanité. - Qui Le prend indignement
Mange et boit son jugement.
C’est le crime de Judas,
Le plus noir des attentats. - Qui Lui prépare son cœur
Trouve en Lui le vrai bonheur.
S’unissant à Jésus-Christ,
Il devient un même esprit. - Jésus est le Roi des rois,
Adorons-Le sur la croix,
Adorons-Le dans le ciel,
Adorons-Le sur l’autel.
Pain véritable
- Pain véritable, Corps et Sang de Jésus-Christ,
Don sans réserve de l’Amour du Seigneur,
Corps véritable de Jésus sauveur.
Ref. Pain de vie, Corps ressuscité, source vive de l’éternité.
- La sainte Cêne est ici commémorée,
Le même Pain le même Corps sont livrés,
La sainte Cêne nous est partagée.
Pange Lingua (Tantum Ergo)
- Pange lingua gloriosi
Corporis mysterium,
Sanguinisque pretioisi,
Quem in mundi pretium
Fructus ventris generosi
Rex effudit gentium. - Nobis datus, nobis natus
Ex intacta Virgine,
Et in mundo conversatus,
Sparso verbi semine
Sui moras incolatus
Miro clausit ordine. - In supremae nocte coenae
Recumbens cum fratribus,
Observata lege plene
Cibis in legalibus,
Cibum turbae duodenae
Sedat suis manibus. - Verbo caro, panem verum
Verbo carnem efficit:
Fitque sanguis Christi merum,
Et si sensus deficit,
Ad firmandum cor sincerum
Sola fides sufficit. - Tantum ergo Sacramentum
Veneremur cernui:
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui:
Praestet fides supplementum
Sensuum defectui. - Genitori, Genitoque
Laus et jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio:
Procedenti ab utroque
Compar sit laudatio.Amen. - Chante, ô ma langue, le mystère
De ce corps très glorieux
Et de ce sang si précieux
Que le Roi de nations
Issu d’une noble lignée
Versa pour le prix de ce monde - Fils d’une mère toujours vierge
Né pour nous, à nous donné,
Et dans ce monde ayant vécu,
Verbe en semence semé,
Il conclut son temps d’ici-bas
Par une action incomparable : - La nuit de la dernière Cène,
A table avec ses amis,
Ayant pleinement observé
La Pâque selon la loi,
De ses propres mains il s’offrit
En nourriture aux douze Apôtres. - Le Verbe fait chair, par son verbe,
Fait de sa chair le vrai pain;
Le sang du Christ devient boisson;
Nos sens étant limités,
C’est la foi seule qui suffit
Pour affermir les cœurs sincères. - Il est si grand, ce sacrement !
Adorons-le, prosternés.
Que s’effacent les anciens rites
Devant le culte nouveau !
Que la foi vienne suppléer
Aux faiblesses de nos sens ! - Au Père et au Fils qu’il engendre
Louange et joie débordante,
Salut, honneur, toute-puissance
Et toujours bénédiction !
A l’Esprit qui des deux procède
Soit rendue même louange. Amen.
Parce Domine
Parce Domine, parce populo tuo: (
Ne in aeternum irascaris nobis. ) ter
Peuple de Dieu
Ref. Peuple de Dieu, Cité de l’Emmanuel
Peuple de Dieu, sauvé dans le sang du Christ,
Peuples de baptisés, Eglise du Seigneur, Louange à Toi !
- Peuple choisi, pour être ami de Dieu,
Rappelle-toi l’alliance avec Moïse
Et la promesse faite à ceux qui croient dans le Seigneur ! - Peuple choisi, pour être ami de Dieu,
Rappelle-toi l’annonce du Baptiste:
“Dieu va venir! prépare le chemin, change ton cœur!” - Peuple choisi, pour être ami de Dieu,
Rappelle toi Marie comblée de grâce,
Humble servante nous montrant sa foi dans l’Eternel ! - Peuple choisi, pour être ami de Dieu,
Rappelle-toi le temps de sa visite
Chez les plus pauvres vient le Fils de Dieu pour te sauver ! - Peuple choisi, pour être ami de Dieu,
Rappelle-toi la croix du fils unique,
Dans sa tendresse, Dieu nous a sauvés en Jésus-Christ !
Pitié mon Dieu
- Pitié mon Dieu, c’est pour notre Patrie,
Que nous prions au pied de cet autel.
Les bras liés et la face meurtrie,
Elle a porté ses regards vers le ciel !
Refrain : Dieu de clémence, O Dieu vainqueur,
Sauvez, sauvez la France, )
Au nom du Sacré-Cœur ! (bis
- Pitié mon Dieu, pour tant d’hommes coupables,
Vous outrageant, sans savoir ce qu’ils font.
Faîtes renaître en traits ineffaçables
Le sceau du Christ imprimé sur leur front. - Pitié mon Dieu, si votre main châtie
Un peuple ingrat qui semble la braver.
Elle commande à la mort, à la vie.
Par un miracle, elle peut nous sauver ! - Pitié mon Dieu, votre Cœur adorable
A nos soupirs ne sera pas fermé.
Il nous convie au mystère ineffable
Qui ravissait l’Apôtre bien-aimé. - Pitié mon Dieu, la Vierge immaculée
N’a pas en vain fait entendre sa voix.
Sur notre terre ingrate et désolée,
Les fleurs du ciel croîtront comme autrefois.
Plus près de Toi, mon Dieu
- Je crois en Toi, mon Dieu,
Je crois en Toi,
Vivant, mystérieux,
Si près de moi.
Dans tous mes désarrois
Tu garderas ma foi.
Je crois en Toi, mon Dieu,
Je crois en Toi. - J’espère en Toi, mon Dieu,
J’espère en Toi,
Ta main, du haut des cieux
Prend soin de moi.
Quand sous l’effort je ploie,
Quand sombre toute joie,
J’espère en Toi, mon Dieu,
J’espère en Toi. - N’aimer que Toi, mon Dieu,
N’aimer que Toi,
Tes saints, d’un cœur joyeux,
ont fait ce choix.
Ils ont tracé pour moi
La route vers la croix.
N’aimer que Toi, mon Dieu,
N’aimer que Toi. - Plus près de Toi, mon Dieu,
Plus près de Toi,
Pour que je serve mieux
Reste avec moi.
Fais-moi de jour en jour
Grandir en Ton amour.
Plus près de Toi, mon Dieu,
Plus près de Toi.
Prenez vos musettes
La Noël passée, Povret orphelin,
Ma goule affamée N’avait plus de pain.
M’en fus sous fenestre Du bon Roy Henry
Et lui dis “Mon Maistre, Oyez bien ceci:
Ref. : Prenez vos musettes Et vos épinettes
Jésus cette nuit S’est fait tout petit.
- En cette nuitée Au vieux temps jadis
Naquit en Judée Un de mes amis.
Avait pour couchette Une crèche en bois,
Et dans la povrette Des ramas de pois. - La bise était dure En cette saison
Moult moult froidure Piquait le poupon.
Madame Marie Tout doucetement
Da sa main bénie Dorlottait l’enfant.4. Et Joseph son père De son balandran
Pour mon petit frère Arrestait le vent.
Pleins de mignardises Un boeuf au poil roux
Une ânesse grise Etaient à genoux. - Et lors arrivèrent
Voir l’enfantelet
Bergers qui portaient
De grands pots de lait.
Et moi je n’ai mie
Pour calmer ma faim
Bon Roy je vous prie
Baillez moi du pain.6. Et de sa chambrette
Oyant mon récit
Avecque amourette
Le bon Roy sourit
Prit en sa cassette
Deux écus dorés
De sa main doucette
Me les a donnés. - Disant ” Petit ange
Je suis moult content
Afin que tu manges
Voilà de l’argent.
Pour la doulce France
Et son Roy Henry
Prie avecque instance
Ton petit Amy “.
Près de la croix
- Près de la croix du Dieu sauveur
Debout la Vierge des douleurs
Offre sa souffrance - A voir ainsi Jésus souffrir,
Son cœur soutient sans défaillir
Une peine immense. - Unie à l’Homme des douleurs,
Elle est martyre dans son cœur,
Héroïque mère. - Gravez en nous profondément
L’image de Jésus souffrant,
Vierge toute bonne. - Près de la croix je veux rester
Et votre peine partager
Pour sauver les hommes. - Jésus est mort, mais pas la foi.
Nous découvrons déjà la croix
Toute glorieuse. - Que par Marie, ô Christ vainqueur,
Nous ayons part au vrai bonheur,
En la vie heureuse.
Prière scoute
Seigneur Jésus apprenez nous à être généreux,
A vous servir comme vous le méritez,
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser sans attendre d’autre récompense,
Que celle de savoir que nous faisons votre sainte volonté.
Les promesses du Sacré-Cœur
- L’univers chrétien s’empresse
A l’appel du Dieu sauveur ;
Jésus-Christ plein de tendresse
Ouvre à tous son divin Cœur.
Refrain : Que la terre toute entière
Se consacre au Rédempteur ;
Qu’elle chante triomphante :
Gloire, amour au Sacré-Cœur.
- Ce Cœur offre ses richesses
A nos âmes chaque jour ;
Par ses plus belles promesses
Il nous montre son amour. - De sa grâce souveraine,
Ce Cœur aide notre effort ;
Il console dans la peine,
Doux refuge à notre mort. - Sa faveur, Jésus l’accorde
Aux apôtres de son Cœur ;
Source de miséricorde,
C’est l’asile du pécheur. - Jésus aime à voir l’image
De son Cœur dans nos maisons :
La famille y trouve un gage
De ses bénédictions. - L’enfer a voué sa haine
A ce Cœur qu’il combattra ;
Mais sa rage sera vaine,
Le Sacré-Cœur règnera.
Prouvençau e Catouli Frizet
- La Prouvènço te suplico
Dins soun vièi e dous parla,
La Prouvènço es catoulico :
Nosto-Damo, escouto-la !
Refrin : Prouvençau e Catouli,
Nosto fé, nostro fé n’a pas fali ;
Canten touti trefouli :
Prouvençau e Catouli !
- Autre-tèms de-vèrs Toulouso
Quand l’aurige se levè,
D’uno fin espetaclouso
Toun rousàri nous sauvè. - Li felen, coume li réire,
Te saran toujour fidèu ;
Creiren tout ço qu’es de crèire
E viéuren coume se dèu. - Nosti fiéu, o bono Maire,
Gardo-léi di faus savènt ;
Manten-ié la fe di paire,
Car s’aubouro un marrit vènt. - Se dou nord l’auro glaçado
Sus si champ vèn mai boufa,
S’armaren pèr la crousado
Vers l’autar que t’avèn fa. - Mai esvarto tron e guerro
Liuen di paire, liuen di fiéu,
E flourigue nosto terro
Dins la douço pas de Diéu. - Sousto adounc, o Ciéutadello,
Touti li generacioun ;
Pièi acampo, o Rèino Bello,
Tout toun pople dins Sioun.
Puer Natus in Béthleem
- Puer Natus in Béthleem, alleluia
Unde gaudet Jerusalem, alleluia, alleluia.
Refrain :In cordis jubilo
Christum natum adoremus,
Cum novo cantico.
- Assumpsit carnem Filius, alleluia,
Dei Patris altissimus, alleluia, alleluia. - Per Gabrielem nuntium, alleluia,
Virgo concepit Filium, alleluia, alleluia. - Hic jacet in praesipio, alleluia,
Qui regnat sine termino, alleluia, alleluia. - Et angelus pastoribus, alleluia,
Revelat quod sit Dominus, alleluia, alleluia. - Reges de Saba veniunt, alleluia,
Aurum, thus, myrrham offerunt, alleluia, alleluia. - In hoc natali gaudio, alleluia,
Benedicamus Domino, alleluia, alleluia. - Laudetur sancta Trinitas, alleluia,
Deo dicamus gratias, alleluia, alleluia.
Quand Jésus mourait au Calvaire (Stabat mater)
- Quand Jésus mourait au Calvaire,
Rejeté par toute la terre,
Debout, la Vierge, sa mère
Souffrait auprès de lui - Qui pourrait savoir la mesure
Des douleurs que votre âme endure,
O Mère, alors qu’on torture
L’enfant qui vous est pris ? - Se peut-il que tant de souffrances
Ne nous laisse qu’indifférence,
Tandis que par nos offenses
Nous lui donnons la mort ? - Mais nos pauvres larmes humaines
Sont bien peu devant votre peine.
Que votre Fils nous obtienne
D’y joindre un vrai remords !5. Pour qu’enfin l’amour nous engage
Et nous livre à lui davantage,
Gravez en nous ce visage
Que vous avez chéri. - Quand viendra notre heure dernière,
Nous aurons besoin d’une mère
Pour nous mener, de la terre,
En votre Paradis.
Quand vint sur terre
- Quand vint sur terre
l’ange des cieux,
A notre Mère,
il dit joyeux :
Refrain : Ave, ave, ave Maria (bis)
- Avec l’Archange,
redisons tous
A sa louange,
ce chant si doux : - Aux heures saintes
de l’Angelus
Cloche qui tinte
dit ses vertus. - Obtiens la grâce
à tout pécheur ;
Que rien ne lasse
notre ferveur. - Quand viendra l’heure,
assiste-moi ;
Fais que je meure
aimé de toi. - Dans la lumière
du jour sans soir,
Puissé-je, ô Mère,
toujours te voir.
Recevez le Corps du Christ
Recevez le Corps du Christ, buvez à la source immortelle.
- Adorons le Corps très saint du Christ, l’Agneau de Dieu,
Le Corps très saint de Celui qui S’est livré pour notre salut. - Le Corps très saint qui librement S’est livré à Pilate,
Et qui S’est préparé une Eglise immaculée. - Après avoir mangé, l’Immortel s’est livré à la mort,
Puis Il rencontra l’enfer, et l’enfer fut vaincu et céda ses captifs. - Le Seigneur a donné le Pain du ciel, L’homme a mangé le Pain des anges,
Recevons avec crainte le Sacrement céleste. - Approchons-nous de l’autel du Seigneur avec un cœur purifié,
Et comblés de l’Esprit rassasions-nous de la douceur du Seigneur. - Le corps très saint de Celui qui a donné à ses disciples
Les mystères de la grâce, de l’alliance nouvelle. - Le corps très saint qui a lavé les pieds de ses disciples avec l’eau,
Le corps très saint de celui qui a purifié leur cœur avec l’Esprit. - Qui mange de ce pain et boit à cette coupe
Celui-là demeure en Dieu et Dieu demeure en lui.
Règne à jamais
- Règne à jamais, Cœur glorieux,
Dans tous les temps, dans tous les lieux,
Sur terre, comme dans les cieux.
Refrain :O Cœur sacré, sois notre Roi !
Nous voulons vivre sous ta loi !
Nous n’aimerons jamais que Toi !
- Règne à jamais sur nos foyers ;
Sur eux toujours reviens veiller :
Avec foi nous saurons prier. - Aux peuples tremblants dans leur foi,
Il faut un chef, il faut un Roi !
Ce Roi sauveur, Jésus c’est Toi ! - Depuis qu’à Reims au temps jadis,
Tu baptisas le fier Clovis,
Tu dois régner sur nous, ses fils. - Règne, ô Jésus, sur tous les cœurs,
Sur tes amis, sur les pécheurs,
Sur les brebis, sur les pasteurs.
Reine de France, Notre-Dame
- Reine de France, Notre-Dame,
Nous vous offrons ce beau pays.
Gardez nos chants, nos toits, nos villages
Qui dans vos mains se sont remis.
Gardez la France et tous ses fils
Entre vos bras réunis. - O Notre-Dame, ô nef royale,
Nous reviendrons à vos parvis
Vous acclamer dans la cathédrale
Où bat le coeur du vieux Paris.
Gardez la France et tous ses fils
Au nom du très saint roi Louis - Belle verrière au front de Chartres,
Eclairez nous, dame aux yeux bleus,
Qu’en votre crypte virginale
Nous revenions, routiers poudreux.
Gardez la France et tous ses fils
A genoux auprès de Péguy. - Près de son roi pria Jeanne
Quand le pays souffrait pitié
Vierge de Reims, au coeur de Champagne
Qui brûliez vive en ces brasiers.
Gardez la France et tout ses fils
De par Clotilde et Rémi. - Vous conduisez Marie et Marthe
Jusqu’en Provence vers ce port
O vigilante, prenez la garde,
Tenez la barre à notre bord.
Etoile d’or qui resplendit,
Dans la tempête ou la nuit.
Reine de France, priez pour nous
Refrain : Reine de France, priez pour nous, )
Notre espérance repose tout en vous, ) bis
Notre espérance repose tout en vous.
- Venez, chrétiens de l’auguste Marie,
A deux genoux implorer les faveurs ;
Et pour toucher cette reine chérie,
Unissons tous et nos voix et nos cœurs. - Priez pour nous, ô Vierge tutélaire !
Car notre esquif menace de sombrer.
Dieu nous punit, les flots de sa colère
Montent toujours. Oh ! Venez nous sauver. - Quoique pécheurs, vous nous aimez encore,
Et votre cœur n’est pas fermé pour nous ;
Pitié, pitié, la France vous implore,
Séchez ses pleurs, ô Mère exaucez-nous. - Je sens mon cœur renaître à l’espérance,
Quand à genoux j’invoque votre nom.
Oui vous viendrez, vous sauverez la France,
Et de Jésus, nous aurons le pardon.
Rorate Caeli
Ref. Rorate Caeli desuper, et nubes pluant justum
Cieux, répandez votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste.
- Ne irascaris Domine, ne ultra memineris iniquitatis:
Ecce civitas Sancti facta est deserta: Sion deserta facta est:
Jerusalem desolata est: Domus sanctificationis tuae
et gloria tua, ubi laudaverunt te patres nostri.
Seigneur, ne vous irritez pas, oubliez notre iniquité. Voici que la cité sainte est devenue déserte; la solitude est tombée sur Sion. Jérusalem est dévastée, elle qui fut le séjour de votre sainteté et de votre gloire, où nos pères vous ont célébré. - Peccavimus, et facti sumus tamquam immundus nos,
et cecidimus quasi folium universi: et iniquitates nostrae
quasi ventus abstulerunt nos: abscondisti faciem tuam a nobis, et alisisti nos in manu iniquitatis nostrae.
Nous avons péché; nous avons pris la ressemblance de l’homme impur. Comme la feuille en automne nous nous sommes abattus, et nos péchés comme le vent nous ont emportés. Vous avez dérobé à nos regards votre face, vous nous avez écrasés pour nous châtier de nos fautes. - Vide Domine afflictionem populi tui, et mitte quem
missurus es: emitte Agnum dominatorem terrae,
de Petra deserti ad montem filiae Sion:
ut auferat ipse captivitatis nostrae.
Voyez, Seigneur, la détresse de votre peuple. Envoyez donc celui que vous voulez envoyer. Envoyez l’Agneau qui dominera le pays, du désert de pierre sèche à la colline de Sion. Qu’il arrache lui-même le joug qui nous tient captifs. - Consolamini, popule meus: cito veniet salus tua :
quare moerore consumeris, quia innovavit te dolor ?
Salvabo te, noli timere, ego enim sum Dominus Deus tuus,
Sanctus Israel, Redemptor tuus.
“- Console-toi, mon peuple, console-toi! Ta délivrance ne tardera pas. Pourquoi te ronger de chagrin, pourquoi retrouver la douleur? Je te sauverai. Ne crains rien, je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Rédempteur!”
Sacris solemniis (Chanoine Lesbordes)
- Sacris solemniis
juncta sint gaudia,
et ex praecordiis
sonent praeconia;
recedant vetera,
nova sint omnia:
corda, voces et opera
1. Qu’à ces solennités
s’accorde notre joie,
que du fond de nos cœurs
monte notre louange!
Que le passé s’efface
et que tout soit nouveau,
les cœurs, les voix, les actions. - Panis angelicus
fit panis hominum;
dat panis coelicus
figuris terminum;
O res mirabilis,
manducat Dominum
pauper, servus et humilis.
2.Le Pain des anges
devient le Pain des hommes;
le Pain du Ciel a pris
la place des symboles;
O miracle étonnant,
le Seigneur est mangé
par l’esclave pauvre et humble. - Te, trina Deitas
unaque, poscimus,
sic nos tu visita,
sicut Te colimus:
per tuas semitas
duc nos quo tendimus:
ad lucem quam inhabitas.
3.C’est Vous que nous prions,
O Dieu unique et trine,
descendez parmi nous,
agréant nos hommages.
Par Vos chemins, conduisez-nous
vers le but auquel nous tendons:
au séjour de Votre Lumière.Amen. - Jésus, ô Pain vivant,
Le seul qui nous rend forts,
Tu dis : « voici mon corps,
Prenez, voici mon sang »
Le cœur qui te reçoit
T’adore dans la foi.
Demeure en lui : Qu’il reste en Toi.2. Parole de l’Amour,
Silence qui s’entend
Dans un recueillement
Où luit déjà ton jour !
Le cœur au plus secret
Reçoit celui qui est
Son doux sauveur,
Son Dieu, sa Paix.3. O Très-Saint Sacrement !
Ici, tout est donné :
Le temps, l’éternité
Dans l’ombre du Puissant.
Le cœur reçoit le Fils
Qui, tout aimant, l’unit
Au Père dans le Saint-Esprit
Saints de France
- De la France qui se lève
Dieu bénit le clair matin
Par Clotilde et Genevieve,
Saint Rémi et Saint Martin.
Ref.: Saints de France à qui notre histoire
Doit ses jours de plus belle gloire,
Dans le malheur ou le danger bis
Vous saurez bien nous protéger bis
- Des vieux francs la foi profonde
De l’Eglise est le soutien,
Et Saint Louis présente au monde
L’idéal du Roi chrétien ! - Quand se meurt la France en larmes,
Le secours lui vient du ciel.
Jeanne d’Arc reçoit ses armes
De l’archange Saint Michel. - Pour transmettre les messages
de Son Cœur victorieux,
Dieu choisit nos vierges sages
De Paray et de Lisieux. - O grands saints, la France est fière
De compter près du Seigneur
Tant d’élus dont la prière
Est un gage de bonheur.
Les saints et les anges
- Les saints et les anges, en chœurs glorieux
Chantent vos louanges, ô Reine des cieux.
2. O Vierge Marie, à ce nom si doux,
Mon âme ravie chante à vos genoux.
Refrain : Ave, ave, ave Maria (bis)
- Comme aux temps antiques, chanta Gabriel,
Voici mon cantique, ô Reine du ciel.
4. Devant votre image, voyez vos enfants.
Agréez l’hommage de leurs cœurs fervents. - Soyez le refuge des pauvres pécheurs,
O Mère du Juge qui sonde les cœurs.
6. Ecoutez, ô Mère qui nous aimez tant,
Cette humble prière que font vos enfants. - Loin de la Patrie, guidez le soldat.
Protégez sa vie au jour du combat.
8. Au salut du monde, Pour mieux travailler,
Qu’une foi profonde nous aide à prier. - Vierge, sous votre aile, heureux qui s’endort :
Sa frêle nacelle vogue vers le port.
10. A l’heure dernière, fermez-nous les yeux.
A votre prière s’ouvriront les cieux. - La terre est en fête, Dieu vient nous sauver.
L’Eglise répète le chant de l’Ave.
12. Aux grâces nouvelles, sachons obéir,
Car Dieu nous appelle à nous convertir. - Disons le Rosaire, vivons dans la Foi.
Avec vous, ô Mère, portons notre croix.
14. Sans cesse, ô Marie, au Christ menez-nous.
Le Dieu de l’hostie triomphe en vous. - Que notre louange redise sans fin
Ce chant que l’Archange apprit aux humains :
16. Salut, ô Marie, le Fils du Dieu Saint
Qui vous a choisie bénit votre sein. - A l’heure dernière, pour nous les pécheurs,
Veillez, Sainte Mère, priez le Sauveur.
18. O Vierge Marie, vivons dans l’espoir,
Après cette vie, au ciel de vous voir.
Salve, Mater misericordiae
Refrain : Salve, Mater misericordiae,
Mater Dei, et mater veniae,
Mater spei, et mater gratiae,
Mater plena sanctae laetitiae, O Maria !
- Salve, decus humani generis,
Salve, Virgo dignior ceteris,
Quae virgines omnes transgrederis,
Et altius sedes in superis, O Maria ! - Te creavit Deus mirabilem,
Te respexit ancillam humilem,
Te quaesivit sponsam amabilem,
Tibi numquam fecit consimilem, O Maria ! - Te beatam laudare cupiunt
Omnes justi, sed non sufficiunt,
Multas laudes de te concipiunt,
Sed in illis prorsus deficiunt, O Maria ! - Esto, Mater, nostrum solatium,
Nostrum esto, tu Virgo gaudium,
Et nos tandem post hoc exsilium,
Laetos junge choris caelestium, O Maria !
Salve Regina caelitum
- Salve Regina caelitum, O Maria,
Tuorum spes fidelium, O Maria.
Salut Marie, reine des cieux, espérance des fidèles ô Marie !
Refrain : Exsultate, Cherubim, Jubilate, Seraphim,
Salve, Salve, Salve Regina.
Cherubins, exultez !Séraphins, jubilez ! Salut, ô reine !
- Tu vitae lux, fons gratiae, O Maria,
Causa nostrae laetitiae, O Maria.
Lumière de vie, source de grâces, Cause de notre joie, ô Marie ! - Mater misericordiae, O Maria,
Dulcis parens clementiae, O Maria.
Mère de miséricorde, Douce mère de clémence ô Marie !
Seigneur, foyer d’amour
Refrain : Seigneur, foyer d’amour, faites nous brûler de charité !
- Là ou se trouve la haine, que nous annoncions l’amour,
Là ou se trouve l’offense, que nous apportions le pardon. - Là ou se trouve la discorde, que nous bâtissions la paix,
Là ou se trouve l’erreur, que nous proclamions la vérité. - Là ou se trouve le doute, que nous réveillons la foi,
Là ou se trouve la détresse, que nous ranimions l’espérance. - Là ou se trouve la tristesse, que nous suscitions la joie,
Là ou se trouve les ténèbres, que nous répandions la lumière.
Seigneur Jésus, je Vous adore
Refrain : Seigneur Jésus, je Vous adore,
En vous j’espère, en vous je crois.
C’est vous que j’aime et que j’implore
Au sein du Père et sur la Croix.
- Avant le temps, le Verbe existe,
Unique Fils de l’Eternel.
C’est en ce Fils que tout subsiste,
Par lui que naissent terre et ciel. - Dieu né de Dieu, splendeur du Père,
Non pas créé, mais engendré !
La vie en lui n’est que lumière,
Par lui tout homme est éclairé. - D’Adam séduit ô l’heureux crime !
A Dieu, vraiment, que l’homme est cher !
Pour nous le Fils franchit l’abîme :
Pour nous le Verbe s’est fait chair. - O profondeur de la tendresse
Dont Dieu poursuit l’humanité !
De l’homme esclave en sa détresse
Le Fils paiera la liberté. - Eblouissante certitude
De la divine charité !
Inépuisable plénitude
De toute grâce et vérité ! - Telle est la foi du catholique :
Vivant au sein de l’Eternel,
Le Fils devient Homme authentique,
Dieu parmi nous, Emmanuel. - Personne unique en deux natures
Le Fils au Père plaît toujours :
Sur terre un Dieu subit tortures,
Un homme aux cieux règle leurs cours. - Chaque nature est très complète
Exerçant pleine activité ;
L’œuvre est divinement parfaite
Dans la passible humanité. - Le tout de l’homme est de vous croire,
Jésus, qui partagez les temps ;
Jésus, soleil de notre histoire,
Seigneur des morts et des vivants.
Seigneur Jésus, Tu es présent
- Seigneur Jésus, Tu es présent dans ton Eucharistie;
Dans cette Hostie nous T’adorons et nous Te magnifions. - Toi qui es Dieu, Toi qui es Roi, Tu nous as tout donné;
Tu es le Christ, Tu es l’Agneau immolé sur la croix. - Dans ta passion, Tu as porté chacun de nos péchés;
Ton Sang versé nous a lavés et nous a rachetés. - Saint Jean a vu le sang et l’eau jaillir de ton côté;
Ton Esprit Saint nous est donné comme un fleuve d’eau vive. - Oui, nous croyons à la victoire par ta Résurrection;
Oui, nous croyons que dans ta gloire à jamais nous vivrons.
Seigneur, venez, la terre est prête
- Seigneur, venez, la terre est prête pour vous accueillir.
Seigneur, venez, sur nos sillons le grain peut mûrir.
Car toute chair attend le Verbe de Dieu;
qu’à notre désir enfin se rouvrent les cieux :
Ref. Mon Dieu, que Votre règne arrive.
- Seigneur, venez souffrir en nous les tourments de la mort.
Seigneur, venez porter le poids qui courbe nos corps.
Que Votre croix se dresse et calme nos pleurs,
que Votre regard bientôt dissipe nos peurs : - Seigneur, venez,le froid nous mord et la nuit est sans fin.
Seigneur, venez, nos yeux espèrent Votre matin;
que Votre paix se lève sur nos douleurs,
qu’au feu de l’Esprit renaisseun monde qui meurt;
Sous ton égide maternelle
Ref. Sous ton égide maternelle
Je viens m’abriter en ce jour.
Près de toi je serai fidèle,
Oui je veux t’aimer sans retour.
Sois mon étoile tutélaire,
O douce mère du sauveur.
Montre-toi toujours notre mère,
Notre-Dame du Sacré-Coeur.
- Belle est l’aurore, belle est la fleur.
Plus belle encore, Notre-Dame du Sacré-Coeur. - Ton doux sourire plein de candeur
Vers toi m’attire, Notre-Dame du Sacré-Coeur. - Sainte Madone, à toi mon coeur,
Je te le donne, Notre-Dame du Sacré-Coeur. - Divine mère de mon Sauveur,
Je veux te plaire, Notre-Dame du Sacré-Coeur.
Soyez béni, Seigneur
Refrain : Soyez béni, Seigneur,
En l’honneur de la Vierge Marie,
Soyez béni, Seigneur.
- Vous êtes belle, ô Notre Dame,
Auprès du Père en paradis,
Comblée de biens par le Seigneur
Dont l’amour chante en votre vie. - O Vierge, Mère du Sauveur,
Depuis toujours Dieu vous aimait,
Pensant à vous pour être là
Quand parmi nous son Fils viendrait. - Le Seigneur vint, un jour du temps,
Pour partager notre labeur.
Vous étiez là pour Le donner
A Sa mission de Rédempteur. - Dans Son royaume de lumière
Où Dieu vous place auprès de Lui,
Vous êtes Reine et vous brillez
Comme l’aurore après la nuit. - Et désormais, dans tous les temps,
Pauvres et grands de l’univers
Vous béniront d’être la femme
En qui le Verbe s’est fait chair.
Stabat Mater
- Stabat Mater dolorosa
Juxta crucem lacrimosa
Dum pendebat Filius.
Debout, la mère des douleurs Se tenait au pied de la croix
Où était suspendu son Fils.
- Cujus animam gementem
Contristatam et dolentem
Pertransivit gladius.
Son âme gémissante, Navrée et dolente,
Un glaive acéré la transperce.
- O quam tristis et afflicta
Fuit illa benedicta
Mater Unigeniti !
Quelle peine, quelle agonie Subit cette mère bénie
Près de son unique Enfant!
- Quae maerebat et dolebat,
Pia Mater, dum videbat
Nati paenas inclyti.
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
- Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si videret
In tanto supplicio ?
Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?
- Quis non posset contristari,
Christi Matrem contemplari
Dolentem cum Filio ?
Qui pourrait dans l’indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?
- Pro peccatis suae gentis,
Vidit Jesum in tormentis,
Et flagellis subditum.
Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.
- Vidit suum dulcem natum
Moriendo desolatum,
Dum emisit spiritum.
Elle vit l’Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.
- Pia Mater, fons amoris,
Me sentire vim doloris
Fac, ut tecum lugeam.
Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.
- Fac ut ardeat cor meum
In amando Christum Deum,
Ut sibi complaceam.
Fais que mon âme soit de feu
Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
Que je Lui plaise avec toi.
- Sancta Mater, istud agas,
Cruxifici fige plagas
Cordi meo valide.
Mère sainte, daigne imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cœur très fortement.
- Tui nati vulnerati,
Tam dignati pro me pati,
Paenas mecum divide.
Pour moi, ton Fils voulut mourir,
Aussi donne-moi de souffrir
Une part de Ses tourments.
- Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolere,
Donec ego vixero.
Donne-moi de pleurer en toute vérité,
Comme toi près du Crucifié,
Tant que je vivrai !
- Juxta crucem tecum stare,
Et me tibi sociare
In planctu desidero.
Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec toi,
Dans ta plainte et ta souffrance.
- Virgo virginum praeclara,
Mihi jam non sis amara,
Fac me tecum plangere.
Vierge des vierges, toute pure,
Ne sois pas envers moi trop dure,
Fais que je pleure avec toi.
- Fac ut portem Christi mortem,
Passionis fac consortem,
Et plagas recolere.
Du Christ fais-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.
- Fac me plagis vulnerari,
Fac me cruce inebriari,
Et cruore Filii.
Fais que Ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l’ivresse
Du Sang versé par ton Fils.
- Flammis ne urar succensus,
Per te, Virgo, sim defensus
In die judicii.
Je crains les flammes éternelles;
Ô Vierge, assure ma tutelle
À l’heure de la justice.
- Christe, cum sit hinc exire,
Da per Matrem me venire
Ad palmam victoriae.
Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse ta Mère me conduire
À la palme des vainqueurs.
- Quando corpus morietur,
Fac ut animae donetur
Paradisi gloria. Amen.
À l’heure où mon corps va mourir,
À mon âme, fais obtenir
La gloire du paradis.
Sub Tuum Praesidium
Sub tuum praesidium confugimus, Sancta Dei Genitrix:
Nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus:
Sed a periculis cunctis libera nos semper,
Virgo gloriosa et benedicta.
Suivons sur la montagne sainte
(1 couplet par station du chemin de croix)
- Suivons sur la montagne sainte
Notre Sauveur sanglant, défiguré ;
Et marchons après lui sans crainte
Sous le poids (bis) de l’arbre sacré. - Hélas ! Sous cette croix pesante
Divin Agneau, vous portez nos péchés.
C’est sur votre chair innocente
Que l’amour (bis) les tient attachés. - Ô Ciel ! Le Dieu de la nature
Tombe affaibli sous son cruel fardeau,
Et sa perfide créature
Sans pitié (bis) devient son bourreau. - Où courez-vous, divine Mère ?
Où courez-vous, Marie ? Ah ! Je frémis ;
Bientôt, sur ce triste calvaire,
Va mourir (bis) votre aimable Fils. - Puisque c’est moi qui suis coupable,
Retirez-vous, faible Cyrénéen :
Je veux seul, ô Croix adorable,
Vous porter (bis) mais en vrai chrétien. - Seigneur, hélas ! qu’est devenue
Votre beauté qui réjouit les saints ?
Faibles mortels, à cette vue
Serez-vous (bis) endurcis et vains ? - Sous les coups des bourreaux perfides,
Jésus-Christ tomb(e) une seconde fois ;
Et ces infâmes déicides
Le voudraient (bis) déjà sur la croix. - Ne pleurez point sur mes souffrances ;
Pleurez sur vous, ô filles d’Israël !
Afin que le Dieu des vengeances
Ait pour vous (bis) un cœur paternel. - Seigneur, vous tombez de faiblesse ;
N’êtes vous plus le Dieu puissant et fort ?
C’est le péché qui vous oppresse
Et conduit (bis) vos pas à la mort. - Venez et déployez vos ailes,
Anges du Ciel, sur votre Créateur.
Voilez ces blessures cruelles,
Et ce corps (bis) navré de douleur. - Que faites-vous, peuple barbare ?
Vous allez donc consommer vos forfaits ?
Ce bois est le lit qu’on prépare
A Jésus (bis) pour tant de bienfaits. - Le soleil, à ce crim(e) horrible,
Voile l’éclat de son front radieux ;
Et la créature insensible
Ne peux voir (bis) ce spectacl(e) affreux. - Le voilà donc, Mèr(e) affligée,
Ce tendre Fils, meurtri, sacrifié,
Notre victime est immolée,
Votre amour (bis) est crucifié. - Près de cette tombe chérie,
Je veux mourir de douleur et d’amour,
Pour y puiser une autre vie
Et monter (bis) au divin séjour.
Sur la patène
- Sur la patène, avec l’hostie,
A notre Maître offrons nos cœurs.
Consacrons-Lui notre humble vie,
Tous nos instants, tous nos malheurs. - Comme le prêtre en son calice,
Versons aussi nos gouttes d’eau.
Le plus modeste sacrifice
Devient alors un pur joyau. - Ainsi qu’au soir de Votre cène,
Purifiez Vos serviteurs.
Offerts déjà sur la patène,
Changez en Vous nos pauvres cœurs.
Tandis que le monde proclame
- Tandis que le monde proclame
L’oubli du Dieu de majesté,
Dans tous nos cœurs l’amour acclame,
Seigneur Jésus, Ta royauté.
Refrain : Parle, commande, règne,
Nous sommes tous à Toi.
Jésus, étends Ton règne,
De l’univers, sois Roi.
- Vrai Roi, Tu l’es par la naissance,
Vrai Fils de Dieu, le Saint des saints ;
Et ceux qui bravent Ta puissance,
Jésus, sont l’œuvre de tes mains. - Vrai Roi, Tu l’es par la conquête,
Au Golgotha, brisant nos fers ;
Ton sang répandu nous rachète,
Ta croix triomphe des enfers. - Vrai Roi, Tu l’es par Ton Eglise,
A qui tu donnes sa splendeur ;
En elle notre foi soumise
Voit vivre encore le Rédempteur. - Vrai Roi, Tu l’es par Ton vicaire,
Dont tu défends l’autorité ;
Par lui tu répands la lumière
De l’infaillible vérité. - Vrai Roi, Tu l’es dans cette hostie
Où Tu te livres chaque jour ;
Tu règnes par l’Eucharistie,
Gagnant les cœurs à Ton Amour. - Vrai Roi, Tu l’es sur cette terre,
Mais que bientôt brille à nos yeux,
Loin de la nuit et du mystère,
Ton beau Royaume dans les cieux.
Tota pulchra est
- Tu progrederis ut aurora
Valde rutilans, affers gaudia salutis.
Per te ortus est Christus Deus, sol justitiae,
O fulgida porta lucis. - Sicut lilium inter spinas :
Inter filias sic tu Virgo benedicta.
Tuum refulget vestimentum ut nix candidum ;
Sicut sol facies tua. - In te spes vitae et virtutis,
Omnis gratia et viae et veritatis.
Post te curremus in odorem suavissimum
Trahentium unguentorum. - Hortus conclusus, fons signatus,
Dei Genitrix, et gratiae paradisus.
Imber abiit et recessit, hiems transiit,
Jam flores apparuerunt. - In terra nostra vox audita,
Vox dulcissima : vox turturis, vox columbae.
Assume pennas, o columba formosissima !
Surge, propera et veni.
Ubi Caritas et Amor
Ubi caritas et amor, Deus ibi est.
- Congregavit nos in unum Christi amor.
Exsultemus, et in ipso jucundemur.
Timeamus, et amemus Deum vivum.
Et ex corde diligamus nos sincero. - Simul ergo cum in unum congregamur:
Ile nos mente dividamur caveamus.
Cessent jurgia maligna,cessent lites.
Et in medio nostri sit Christus Deus. - Simul quoque cum beatis videamus.
Glorianter vultum tuum, Christe Deus :
Gaudium, quod est immensum, atque probum.
Saecula per infinita saeculorum. Amen.
Où sont amour et charité, Dieu est présent.
L’amour du Christ nous a rassemblés dans l’unité.
Réjouissons-nous, et en lui trouvons notre joie.
Respectons et aimons le Dieu vivant,
Et d’un coeur sincère aimons-nous!
Donc, alors que nous sommes réunis ensemble,
Evitons ce qui pourrait diviser nos esprits.
Que cessent les mauvaises querelles, les litiges!
Et qu’au milieu de nous soit le Christ notre Dieu.
Qu’ensemble, avec les bienheureux, nous puissons voir,
Dans la gloire, votre visage, ô Christ notre Dieu:
Joie qui est immense et pure,
Dans l’infinité des siècles des siècles. Amen.
Venez divin Messie Abbé Pellegrin, 1663-1745
Refrain : Venez divin Messie,
Sauver nos jours infortunés ;
Vous êtes notre vie,
Venez, venez, venez !
- Ah ! Descendez, hâtez vos pas !
Sauvez les hommes du trépas ;
Secourez-nous, ne tardez pas !
Les temps se renouvellent,
Sans voir nos crimes pardonnés.
Les peuples vous appellent,
Venez, venez, venez ! - Que nos soupirs soient entendus !
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
Voyez couler nos larmes
Grand Dieu, si vous nous pardonnez,
Nous n’aurons plus d’alarmes :
Venez, venez, venez ! - Ah ! Désarmez votre courroux :
Nous sommes tous à vos genoux,
Seigneur, nous n’espérons qu’en Vous.
Seigneur, vos saints oracles
A tous les siècles étonnés
Promirent ces miracles :
Venez, venez, venez ! - Si Vous venez, Roi glorieux,
Nous Vous verrons, victorieux,
Fermer l’enfer, ouvrir les cieux.
Soyez-nous secourable ;
Les cieux nous furent destinés ;
Venez Sauveur aimable,
Venez, venez, venez ! - Ah, puissions-nous chanter un jour
Dans Votre bienheureuse cour
Et Votre gloire, et Votre amour.
Pour nous livrer la guerre,
Tous les enfers sont déchaînés.
Pour vaincre leur colère,
Venez, venez, venez ! - O Fils de Dieu, ne tardez pas.
Par Votre Corps donnez la joie
A notre monde en désarroi.
Redites-nous encore
De quel amour Vous nous aimez.
Tant d’hommes Vous ignorent;
Venez, venez, venez! - A Bethléem les cieux chantaient
Que le meilleur de vos bienfaits
C’était le don de votre Paix.
Le monde la dédaigne,
partout les cœurs sont divisés.
Qu’arrive votre règne,
Venez, venez , venez! - Vous êtes né pour les pécheurs ;
Que votre grâce , O Dieu sauveur,
Dissipe en nous la nuit, la peur!
Seigneur, que votre enfance
Nous fasse vivre en la clarté.
Soyez la délivrance,
Venez, venez, venez!
Venez encore sur terre
(sur l’air de : Nous voulons Dieu)
Venez encore sur terre,
Esprit Saint créateur,
Venez guérir notre misère,
Venez prier en notre coeur,
Venez, venez, Esprit du Père,
Venez Esprit du Rédempteur !
- Tant que l’on vit sur cette terre,
On ne progresse qu’en luttant :
Il faut toujours faire la guerre
Au monde, à soi, comme à Satan. - Or, malgré toutes ses misères,
Un chrétien doit être un sauveur,
Dieu veut le voir aider ses frères
A parvenir au vrai bonheur. - Pour que l’Eglise ainsi s’étende
Sans perdre pied dans le combat,
Il faut en nous que Dieu répande
La sage force du soldat. - Nous avons notre Pentecôte
Sans ouragan et sans éclat,
Lorsque le Saint-Esprit, notre hôte,
Nous arme pour l’apostolat. - Esprit de Dieu, flamme invisible,
Lorsque l’évêque étend les mains,
Rendez mon cœur droit, invincible,
Guidez mes pas sur vos chemins. - Esprit, en moi, par l’huile sainte
Qui de la croix signe mon front,
Du vrai témoin gravez l’empreinte,
Contre l’erreur que tout corrompt. - Contre le monde qui me raille,
Vos dons deviennent mon soutien.
O Saint-Esprit, haussez ma taille :
Façonnez-moi parfait chrétien. - Avec fierté, levons la tête,
La croix du Christ brille à nos fronts.
Pour la défense et la conquête,
C’est par la Croix que nous vaincrons.
Venez, mes enfants
- Venez, mes enfants, accourez, venez tous,
Merveilles divines se passent chez nous :
Voyez dans la crèche l’Enfant nouveau-né
Que dans la nuit fraîche Dieu nous a donné. - Une pauvre étable lui sert de maison,
Ni chaise, ni table, rien que paille et son.
Une humble chandelle suffit à l’Enfant
Que le monde appelle le Dieu Tout-Puissant. - On n’a vu personne monter au clocher,
Mais la cloche sonne pour le nouveau-né.
L’oiseau sur sa branche s’est mis à chanter,
L’œil de la pervenche s’en est éveillé. - Bergers et bergères portent leurs présents,
« Dodo, petit frère » chantent les enfants;
Mille anges folâtrent dans un rayon d’or :
Les Mages se hâtent vers Jésus qui dort.
Veni Creator Spiritus
- Veni Creator Spiritus,
Mentes tuorum visita :
Imple superna gratia
Quae tu creasti pectora. - Qui diceris Paraclitus
Altissimi donum Dei,
Fons vivus, ignis, caritas,
Et spiritalis unctio. - Tu septiformis munere,
Digitus paternae dexterae,
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura. - Accende lumen sensibus :
Infunde amorem cordibus :
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti. - Hostem repellas longius,
Pacemque dones protinus :
Ductore sic te praevio,
Vitemus omne noxium. - Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium,
Teque utriusque Spiritum
Credamus omni tempore. - Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortui
Surrexit, ac Paraclito,
In saeculorum saecula. Amen.
Veni, Sancte Spiritus
Veni, Sancte Spiritus,
Et emitte caelitus
Lucis tuae radium.
Venez Esprit Saint,
et du haut du ciel lancez un rayon de Votre lumière.
Veni, pater pauperum,
Veni, dator munerum,
Veni, lumen cordium.
Venez, Père des pauvres, venez apporter vos dons,
venez lumière des cœurs.
Consolator optime,
Dulcis hospes animae,
Dulce refrigerium.
Consolateur souverain, hôte bienfaisant de l’âme,
du cœur douce quiétude !
In labore requies,
In estu temperies,
I fletu solatium.
Dans notre labeur, le repos, dans nos fièvres l’accalmie,
dans nos larmes réconfort !
O lux beatissima,
Reple cordis intima
Tuorum fidelium.
O lumière bienheureuse, illuminez les replis de l’âme de vos fidèles.
Sine tuo numine,
Nihil est in homine,
Nihil est innoxium.
Sans Votre divin secours,
rien ne subsiste dans l’homme, rien qui ne soit pas péché.
Lava quod est sordidum,
Riga quod est aridum,
Sana quod est saucium.
Lavez toutes les souillures, arroszez les sécheresses,
guérissez les blessures.
Flecte quod est rigidum,
Fove quod est frigidum,
Rege quod est devium.
Assouplissez les raideurs,
incendiez les froideurs et redressez les erreurs.
Da tuis fidelibus,
In te confidentibus,
Sacrum septenarium.
Accordez à Vos fidèles qui s’abandonnent à Vous
les sept dons qui font les saints.
Da virtutis meritum,
Da salutis exitum,
Da perenne gaudium.
Donnez l’ardente vertu, donnez l’accès au salut,
donnez la joie eternelle.Amen, Alleluia !
Verbe éternel, ô Dieu Sauveur
(Musique : Goudimel – Paroles : Abbé Chéhère)
- Verbe éternel, ô Dieu Sauveur,
Nous t’adorons dans cette hostie
Où bat pour nous ton divin Cœur,
Foyer d’amour, source de vie !
Nos cœurs ne peuvent contempler
Qu’un peu de pain, vaine apparence.
Mais la foi vient nous révéler
La majesté de ta présence ! - Sur la croix, ta divinité
Se cachait seule à notre hommage ;
Sur l’autel, ton humanité
Se voile aussi dans un nuage.
Nous te reconnaissons pourtant
Vrai fils d’Adam, Dieu de lumière,
Comme le larron pénitent
Te reconnut sur le Calvaire. - Nous qui croyons en ton amour,
Nous bénissons le doux miracle
Qui te fait, pour nous, nuit et jour
Le prisonnier du tabernacle.
Quand par le prêtre sont redits
Les mots de ton banquet suprême,
Le pain, le vin évanouis
Ont fait place à Jésus lui-même. - Le corps sacré du Roi des rois
S’offre à l’autel en sacrifice.
Et le sang qui rougit la croix
Coule à nouveau dans le calice.
Mais, rien ne pouvant diviser
Le Christ, immortel dans sa gloire,
Il est, Homme et Dieu, tout entier
Dans le calice et le ciboire. - Jésus, pour un si grand amour,
Un tel bienfait, un don si tendre,
Que puis-je donner à mon tour
Et que saurais-je enfin te rendre ?
Car je n’ai rien, pauvre pécheur,
Que de tes bontés je n’obtienne ;
Du moins je te donne mon cœur :
Que pour toujours il t’appartienne ! - Tu n’es qu’un dans la Trinité
Avec l’Esprit, avec le Père.
Daigne unir dans ta charité
Le monde ingrat qui désespère.
Et sois enfin le seul Pasteur
D’un seul troupeau toujours fidèle,
Son Dieu, son Roi, son Rédempteur,
Le Pain de sa vie éternelle. - O Jésus que nous adorons
Ici caché dans le mystère,
Un jour enfin, nous te verrons
Quand nous aurons quitté la terre.
Nous contemplerons ta beauté
Et nous chanterons ta victoire,
Bienheureux pour l’éternité
Qui nous révélera ta gloire.
Vers Toi, Divin Père
- Vers Toi, Divin Père,
S’élèvent mes yeux :
Entends ma prière,
Exauce mes vœux.
Du fond de la terre
Mon cœur malheureux
T’invoque, ô lumière,
Puissant Roi des cieux. - Mon âme est heureuse,
Jésus, près de Toi :
Elle aime, pieuse,
A suivre Ta loi.
Du monde oublieuse,
Fidèle à sa foi,
Mon âme joyeuse
T’acclame, ô mon Roi. - La ferme assurance
D’un cœur paternel
Avec Ta puissance
Rassure un mortel.
J’ai douce espérance
De voir dans le ciel
Ta chère présence
O Christ éternel. - O Vierge Marie,
Espoir des humains,
Mon cœur se confie
A vos tendres soins.
Conduisez ma vie
Remise en vos mains
Vers cette patrie
Où chantent les saints.
Victoire ! Tu régneras !
Refrain : Victoire ! Tu régneras !
O Croix ! Tu nous sauveras !
- Rayonne sur le monde
Qui cherche la vérité
O Croix, source féconde
D’amour et de liberté. - Redonne la vaillance
Aux pauvres et aux malheureux
C’est toi notre espérance
Qui nous mèneras vers Dieu. - Rassemble tous nos frères
A l’ombre de tes grands bras
Par toi, Dieu notre père
Au ciel nous accueillera.
Viens Esprit de sainteté
Ref. Viens, Esprit de sainteté, viens, Esprit de lumière,
Viens, Esprit de feu, viens nous embraser
- Viens, Esprit du père, sois la lumière,
fais jaillir des cieux la splendeur de gloire. - Viens, onction céleste, source d’eau vive,
affermis nos coeurs et guéris nos corps. - Fais-nous reconnaître l’amour du Père,
et révèle-nous la face du Christ.
Viens pour notre attente
Ref. Viens pour notre attente, ne tarde plus; pour notre délivrance, viens Seigneur Jésus!
- L’amour, plus fort que nos misères,
nous réunit, Seigneur Jésus. - Dans notre angoisse, nos ténèbres,
nous Te cherchons, Seigneur Jésus. - Pour l’unité de Ton Eglise, nous Te prions, Seigneur Jésus.
- Nous voulons vivre Ta Parole, unis en Toi, Seigneur Jésus.
- Ta Croix sera notre espérance
dans notre nuit, Seigneur Jésus. - Un jour enfin naîtra l’aurore,
nous Te verrons, Seigneur Jésus.
Vierge Immaculée
Refrain : O Marie, O Vierge bienheureuse,
Dieu soit béni pour tant d’amour !
- Vierge immaculée, Ave Maria.
Fille bien-aimée, Gratia Plena. - Nuit profonde et calme, Ave Maria.
Brise matinale, Gratia Plena. - Aube radieuse,
Perle précieuse, - Ciel d’azur sans voile,
Claire et sûre étoile, - Eau limpide et fraîche,
Blanche fleur de neige, - Cœur sans nul mensonge,
O cristal sans ombre, - Cœur toujours fidèle,
Tendre à toute peine, - O vermeille rose,
En vous Dieu repose, - Vierge la plus sage,
Femme au grand courage, - Trône de sagesse,
Don de la promesse, - Vierge souveraine,
Brisant toute chaîne,
Vierge Sainte
- Vierge sainte, Dieu t’a choisie
Depuis toute éternité,
Pour nous donner son Fils bien-aimé,
Pleine de grâces, nous t’acclamons.
Refrain : Ave, Ave, Ave Maria.
- Par ta foi et par ton amour,
O servante du Seigneur,
Tu participes à l’œuvre de Dieu,
Pleine de grâces, nous te louons. - En donnant aux hommes ton Fils,
Mère riche de bonté,
Tu fais la joie de ton créateur,
Pleine de grâces, nous t’acclamons. - O Marie, refuge très sûr
Pour les hommes tes enfants,
Tu nous comprends et veilles sur nous,
Pleine de grâces, nous te louons. - Tu demeures près de nos vies,
Nos misères et nos espoirs,
Pour que la joie remplisse nos cœurs,
Pleine de grâces, nous t’acclamons. - O Marie, modèle éclatant
Pour le monde d’aujourd’hui,
Tu nous apprends ce qu’est la beauté,
Pleine de grâces, nous t’admirons. - Tu nous mènes auprès de ton Fils
Qui nous parle de l’amour
Et nous apprend ce qu’est le pardon,
Pleine de grâces, nous t’écoutons. - Bienheureux le pauvre en esprit
Qui écoute le Seigneur,
Car avec toi il triomphera
Près de ton Fils, pour l’éternité. - Bienheureux le cœur affligé,
L’opprimé, le malheureux,
Car avec toi il exultera
Dans le royaume de toute joie. - Bienheureux le cœur assoiffé
De justice et de bonheur,
Car le Seigneur le rassasiera
Dans le royaume de toute paix. - Bienheureux le cœur généreux
Attentif à son prochain,
Quand il sera jugé sur l’amour,
Il obtiendra le pardon de Dieu.12. Bienheureux seront les cœurs purs
Dont la foi ne tarit pas,
Car avec toi aux siècles sans fin
Ils verront Dieu et le chanteront. - Bienheureux les persécutés
Et les artisans de paix,
Car avec toi, ils partageront
Le vrai bonheur des enfants de Dieu. - Exultez, soyez dans la joie :
Dieu attend tous ses amis
Dans son royaume Il les comblera
Auprès de toi, pour l’éternité. - Rendons gloire au Père très bon,
A son Fils ressuscité,
Au Saint Esprit qui vit en nos cœurs
Dans tous les siècles des siècles. Amen.
Vive Jésus ! Vive Sa Croix ! d’après Haydn
- Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
Oh ! Qu’il est bien juste qu’on L’aime,
Puisqu’en expirant sur ce bois,
Il nous aima plus que Lui-même.
Refrain : Chrétiens chantons à haute voix :
Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
Chrétiens chantons à haute voix :
Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
- Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
C’est l’étendard de la victoire ;
De ce trône Il donne ses lois,
Il conquiert le ciel et sa gloire. - Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
De nos biens la source féconde !
Saint autel où le Roi des rois
En mourant rachète le monde. - Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
La chaire de son éloquence,
Où me prêchant ce que je crois,
Il m’apprend tout par son silence. - Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
Ce n’est pas le bois que j’adore,
Mais c’est mon Sauveur, sur ce bois,
Que je révère et que j’implore. - Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
Dans la main du Juge inflexible.
Les damnés tremblant à sa voix,
Te verront, ô croix invincible ! - Vive Jésus ! Vive Sa Croix !
Prenons-la pour notre partage
Ce juste, cet aimable choix
Conduit au céleste héritage.
Voici le corps et le sang du Seigneur
Ref . Voici le corps et le sang du Seigneur, la coupe du salut et le pain de la vie; Dieu immortel se donne en nourriture pour que nous ayons la vie éternelle.
- Au moment de passer vers le Père,
Le Seigneur prit du pain et du vin,
Pour que soit accompli le mystère
Qui apaise à jamais notre faim. - Dieu se livre Lui-même en partage,
Par amour pour Son peuple affamé.
Il nous comble de Son héritage
Afin que nous soyons rassasiés. - C’est la foi qui nous fait reconnaître
Dans ce pain et ce vin consacrés
La présence de Dieu notre maître,
Le Seigneur Jésus ressuscité.
Vous êtes sans pareille
- Vous êtes sans pareille
O Mère du Sauveur !
Vous êtes la merveille
Des œuvres du Seigneur,
O Notre-Dame,
Des oeuvres du Seigneur. - O Vierge élue du Père
Pour mettre au monde un Dieu,
Soyez encore la mère
De tout enfant de Dieu,
O Notre-Dame,
De tout enfant de Dieu. - Vous êtes la fontaine
De grâce et de pitié,
Jaillie des hauts domaines
Sur toute humanité,
O Notre-Dame,
Sur toute humanité. - O Vierge de lumière,
Etoile dans les cieux,
Brillez sur notre terre,
De la clarté de Dieu,
O Notre-Dame,
De la clarté de Dieu. - Vous êtes toute pure,
O Mère de mon Dieu,
Intacte et sans souillure,
Plus belle que les cieux,
Noble parure,
Plus belle que les cieux. - Jadis dans une étable
Un Dieu naquit de vous :
C’est un peuple innombrable
Qui naît encore de vous,
Mère admirable !
Qui naît encore de vous. - Beauté qui nous attire
Bien loin de nos laideurs,
Dès lors qu’on vous admire,
On est déjà meilleur,
Sainte Marie !
On est déjà meilleur.