Agni Parthene – Nectaire d’Égine

Nectaire d'Égine

Agni Parthene, en grec moderne : Αγνή Παρθένε et en français : Ô Vierge Pure, est une hymne non liturgique composée en grec par saint Nectaire d'Égine (1846-1920) à la fin du XIXème siècle, à l'époque où il était encore directeur de l'École de Théologie Rizarios d'Athènes.

Nectaire d'Egine, métropolite grec, aimait composer des hymnes en l'honneur de la Théotokos. Selon la tradition, la Vierge Marie lui apparut et lui demanda de noter sur un papier une hymne particulière, que les anges pouvaient lui chanter : c'était Agni Parthene. Le papier original peut encore être vu sur une table dans la chambre de son monastère. La mélodie originale de cette hymne fut composée par un hymnographe du Mont Athos qui eut une vision de la Vierge lui demandant de composer cette œuvre.

L'hymne se compose de 24 stances dédiées à la Vierge Marie, toutes suivies du refrain Χαῖρε νύμφη ἀνύμφευτε (« Réjouis-toi, épouse inépousée »).

Cette hymne fait partie du petit Theotokarion (Athènes, 1905), un livre d'hymnes destinées à la Mère de Dieu écrit par saint Nectaire. L'Agni Parthene ne fait donc pas partie des chants liturgiques à proprement parler.

Un enregistrement des moines du Monastère de Simonopetra contribua à la popularité de l'œuvre dans le monde orthodoxe : elle fut traduite en plusieurs langues et la mélodie adaptée pour pouvoir être chantée dans les églises (après la conclusion de la Divine Liturgie, comme chant de communion ou du début des Vêpres). Une variation de ce chant traduit en russe a été réalisée par le monastère russe de Valaam. De nombreux chanteurs l'ont repris, notamment Divna Ljubojević et Nikos Amorgianos.