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Francis Volery

Le texte original de Gérard Plancherel (écrit en plein mois de juillet !) était au moins quatre fois plus long... et aurait pu devenir un oratorio ! C’est un grand récit à séquences, décrivant la réunion festive d’une tribu de gens du voyage autour d’un grand feu de Noël : la première séquence est un récitatif de soliste sous les rafales d’un vent glacé ; la "reine des gitans" (la mamma) fait alors une complainte et la suite du récit se poursuit avec les femmes (évocation de la naissance du Christ dans un décor de misère « A l’abri des jets de pierres... »). S’élève alors le chant d’espérance de toute la communauté « Un jour viendra où toutes les étoiles », suivi d’une danse en accelerando - et le chant d’espérance conclue cette "liturgie". D'après l'auteur, il a été très difficile de demander à Gérard Plancherel de raccourcir le texte, et il a dû remplacer certains passages du texte par de la musique qui faisait avancer le récit (solo de la "reine" et aussi le texte des femmes évoquant le récit de Noël).

La difficulté du Noël Tzigane n’est pas dans les notes ou les harmonies qui l’habillent mais bien dans le souffle, les élans, le poids et l’âme qu’on lui donne.

Dès sa première diffusion, Francis Volery reçu des témoignages spontanés et émouvants : André Ducret par exemple, qui, le soir de la Finale qu’il avait gagnée avec "Noël à danser", lui téléphona pour lui dire : « Je mentirais si je te disais que je ne suis pas content d’avoir gagné ; mais ton "Noël Tzigane" aurait dû s’imposer, c’est un bijou ».

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